Résumés
RÉSUMÉ
Dans le contexte de la modernité avancée, les mouvements sociaux ont dû revoir leurs cadres d'action, leurs représentations du social et du politique de même que leurs rapports aux institutions. Le paradigme traditionnel auquel renvoient la majorité des travaux sociologiques ne permet pas de saisir toute la complexité et l'ambivalence qui caractérisent les relations que les acteurs construisent dans leurs rapports aux institutions. En se démarquant de la thèse de l'institutionnalisation partielle et de la perspective interactionniste, les auteurs proposent une nouvelle problématique des enjeux institutionnels et de l'institutionnalisation des mouvements sociaux qui prend en compte les changements majeurs caractéristiques de la modernité avancée. C'est ce qui les conduit à examiner trois processus significatifs à cet égard, à savoir la réflexivité, la globalisation et l'authenticité.
SUMMARY
Social movements, within the context of advanced modernity, have had to reexamine their frames of action, their representations of social and political phenomena as well as their relations with institutions. The traditional paradigm to which most sociological studies refer cannot account for all the complexity and ambivalence that characterize the relationships actors construct in their dealings with institutions. In distancing themselves from the thesis of partial institutionalization and the interac-tionist perspective, the authors propose a new approach to the institutional issues and the institutionalization of social movements that takes account of the major changes that characterize advanced modernity. This leads them to examine three significant processes in this respect: reflexivity, globalization and authenticity.
RESUMEN
En el contexto de la modernidad avanzada, los movimientos sociales debieron revisar sus marcos de acción, sus representaciones de lo social y de lo político, así como sus relaciones con las instituciones. El paradigma tradicional al cual se refieren la mayoría de los trabajos sociológicos no permite comprender toda la complejidad y la ambivalencia que caracterizan los lazos que los actores construyen en sus relaciones a las instituciones. Diferenciándose de la tesis de la institucionalización parcial y de la perspectiva interaccionista, los autores proponen una nueva problemática de los desafíos institucionales y de la institucionalización de los movimientos sociales que tiene en cuenta los cambios mayores característicos de la modernidad avanzada. Esto los conduce a examinar tres procesos significativos, a saber la « reflexividad », la globalización y la autenticidad.
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