Résumés
Abstract
The designer of more than 2500 detached houses in late nineteenth-century and early twentieth-century Toronto, Eden Smith has been hailed as the author of a distinctly Canadian style of domestic architecture. Yet his self-promotion and the reception of his work in both the professional and popular presses of the time emphasize the Englishness of his houses. This paper considers the domestic architecture of Eden Smith as an index of attitudes held by Toronto's upper middle class toward Britain in the early twentieth century. What did the image of an "English house" represent in Edwardian Toronto? Why were these particular qualities attractive to Toronto's landed gentry?
Eden Smith's architecture was both distinct and derivative. The language of the elevations was unmistakably British, while the plan of his houses was something completely new. Smith's popularity and his influence on subsequent generations of Canadian house-architects speak eloquently of the willingness of Toronto's middle class to try new things, but only clothed in the auspices of a British past.
Résumé
Eden Smith, qui a conçu plus de 2 500 maison isolées à la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième siècle à Toronto, passe pour le créateur d’un style d’architecture domestique nettement canadien. Pourtant, sa propre publicité et l’accueil réservé à son œuvre dans la presse professionnelle et populaire de l’époque soulignent le caractère anglais de ses maisons. Le présent article examine l’architecture domestique d’Eden Smith en tant qu’indice des attitudes de la haute bourgeoisie torontoise envers la Grande-Bretagne, au début du vingtième siècle. À quoi correspondait l’image de la « maison anglaise » dans le Toronto de l’époque édouardienne ? Pourquoi les qualités particulières à ce type de maison étaient-elles recherchées par l’aristocratie terrienne de Toronto ?
L’architecture d’Eden Smith était donc à la fois distincte et dérivée d’un autre style. Le langage des façades était indubitablement britannique, mais le plan de ses maisons représentait quelque chose d’entièrement nouveau. La popularité et l’influence que Smith exerça sur les générations ultérieures d’architectes canadiens spécialistes de l’architecture résidentielle témoigne avec éloquence de l’empressement de la bourgeoisie torontoise à essayer des choses nouvelles, à condition qu’elles soient revêtues des apparences d’un passé britannique.
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