Revue internationale P.M.E.
Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise
Volume 6, Number 2, 1993
Table of contents (6 articles)
Articles
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Les relations industrie-services dans la tertiarisation des économies
Claire Lichtenstein
pp. 9–33
AbstractFR:
La tertiarisation des économies a souvent été analysée comme un phénomène de désindustrialisation devant mener, à terme, à une économie de services. L'analyse des limites de cette approche permet de contester l'idée d’une dissociation stricte entre secteur industriel et secteur des services.
En réalité, ces deux secteurs sont fortement connectés et l’une des caractéristiques majeures de l’évolution des économies développées est plus précisément la croissance des services à l’industrie, ce qui permet de soutenir l’idée que les économies avancées restent des économies de biens.
EN:
The tertiarisation of economies has been often analysed as a phenomenon of de-industrialization which could lead to a uservice economy.” By pointing out the limits of this approach, we can then contest the idea of a strict dissociation between industry sector and services sector.
In reality, these two sectors are heavily connected and the main characteristic of the developed economies evolution is more precisely the growth of producer services. Owing to this findings, we defend the notion that the developed economies remain commodity economies.
ES:
La terciarisación de las económias ha sido a munudo analisada como un fenomeno de desindustrialización que debe llevar a cabo una económia de servicio. El análisis de los limites de esta mirada permite contestar la idea de una disociación estrica entre el sector industrial y el sector de los servicios.
En realidad, esos dos sectores están conectados, y unas de la características mayores de la evolución de las económias desarolladas es más precisamente el cricimiento de los servicios de la industria, lo que permite sostener la idea que las económias desarolladas siguen siendo económias de bienes.
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Le comportement d'investissement en ressources technologiques externes et l'absorption technologique dans les moyennes entreprises industrielles
Christian Le Bas
pp. 35–64
AbstractFR:
L’étude porte sur un échantillon de 20 entreprises industrielles de taille moyenne et a pour objet d’évaluer leur comportement quant à l’achat de ressources technologiques. Autrement dit, on est principalement concerné par l’absorption technologique conçue comme forme d’apprentissage. Les formes de l’acquisition externe de technologies diffèrent selon certaines caractéristiques sectorielles (trajectoire technologique...) ou structurelles (taille des firmes, capacité à structurer des fonctions). On montre finalement qu’il existe deux modèles d’apprentissage :
un apprentissage complexe, mené par des entreprises plus (mieux) structurées, qui vont jusqu’à la sous-traitance de la R-D et construisent des liaisons avec des laboratoires. En termes d’apprentissage commercial, elles réalisent une bonne adéquation entre leurs technologies, leurs produits, leurs marchés.
un apprentissage moins complexe (plus simple) mené par des entreprises qui apparaissent beaucoup moins structurées. En termes d’apprentissage technologique externe, ces entreprises ont un accès très particulier aux ressources technologiques externes, il passe exclusivement par l’achat d’équipement et de l’assistance technique.
On confirme également qu’un manque de relations technologiques denses (de type réseaux) peut diminuer l’efficacité des investissements technologiques des firmes.
EN:
This study treats a sample of 20 industrial middle-sized enterprises. It aims to evaluate their behaviour with regard to the buying of technological resources. We are mainly concerned by the technological absorption conceived as a way of learning. The forms of external technological acquisition may differ by sectoral characteristics (technological trajectory...), or by structural ones (size of the firms, capacity of organising functions). We are finally showing that there exist two different models of learning :
a complex learning, practiced by more structured firms, who are even subcontracting their R&D and who are building up relationships with laboratories. In terms of commercial learning, they realise a good fit between their technologies, their products and their markets.
a less complex learning (a more simplified one), practised by firms that seem much more unorganised. In terms of external learning, these enterprises have an access at external technological resources extremely particular: they learn only by buying equipment and by technical assistance.
We are also confirming that too few tight technological relationships (of the network type) might reduce the efficiency of technological investments made by firms.
ES:
El estudio es hecho sobre un grupo de veinte firmas medianas y tiene par objetivo d’evaluar sus comportanvientos a la compra de capacidades tecnológicas. Además estamos principalmente implicados par el absorción tecnológico hecho como forma de aprentisage. Las formas de aquisición externas de tecnologías cambian par varias características sectoriales, (trayecto tecnológico...) a structurales (talla de las firmas, capacidad a structuar funciones). Constatamos finalmente que exsisten dos modelos de aprentisage :
un aprentisage complejo, Ilavado par firmas mas structuradas, que van hasta la «sous traitance» de la R-D y construyen la corespondencia con laboratorias. En terminas de aprentisage comercial, realizan una buena adecuación entre sus tecnologías, sus productos, sus mercados.
un aprentisage mas simple llevado par firmas que parecen mucho- menos estructuradas. En termo de aprentisage tecnológico externo, estas firmas tienes une entrada muy particularmente a las bienes tecnológicos externos, pasa exclusivamente por la compra de material y de asistencia técnica.
Confirmamos también que una falta de relaciones tecnológicas espaciosas (de tipo « réseaux») puede desminuir la eficacidad de invertimientas tecnológicos de las firmas.
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Compétences organisationnelles et degré d'automatisation des PME manufacturières
Louis A. Lefebvre, Lise Préfontaine and Elisabeth Lefebvre
pp. 65–81
AbstractFR:
Cet article propose une vision dynamique du processus d'adoption des nouvelles technologies de production. La recherche entreprise auprès de 116 PME démontre l'importance des éléments de la base technologique qui agissent comme catalyseurs pour atteindre un niveau d'automatisation plus élevé. Les résultats de cette recherche permettent de mieux cerner le rôle des différentes compétences organisationnelles et font ressortir tout particulièrement l'importance des compétences acquises par les cols bleus.
EN:
A dynamic vision of the adoption process of advanced production technologies is proposed. The research conducted in 116 SMEs indicates the importance of elements of a firm's technological base as catalysts for further technology adoption. Results particularly stress the influence of the technological capabilities of the blue collar workers as a dominant factor in the technology adoption decisions.
ES:
En este artículo se propone una visión dinámica del proceso de adopción de las nuevas tecnologías de producción. La investigación llevada a cabo en 116 empresas pequeñias y medianas demuestra la importancia de los elementos de la base tecnológica que operan como catalizadores para alcanzar un nivel más elevado de automatización. Los resultados de esta investigación permiten delimitar el papel de las diferentes competencias organizacionales y hacen resaltar muy particularmento la importancia de las tecnologías adquiridas por los trabajadores.
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L'influence de la taille organisationnelle sur le plafonnement de carrière
Serge Beauchamp and Bruno Fabi
pp. 83–107
AbstractFR:
Le présent article traite de l'influence de certaines caractéristiques organisationnelles sur le plafonnement de carrière, une attention particulière étant apportée à l'influence de la taille de l'organisation. Pour y parvenir, une démarche empirique a été effectuée auprès d'une population de 441 cadres intermédiaires provenant des 14 centres de services sociaux (CSS) du Québec.
Les résultats révèlent que les répondants œuvrant au sein des organisations de dimension moins importante s’avèrent plus sujets au plafonnement de carrière que leurs collègues œuvrant dans des organisations de plus grande dimension. D’autres résultats font ressortir l'absence d'influence significative de la structure organisationnelle sur le plafonnement de carrière, ce dernier phénomène s’avérant par ailleurs influencé par la nature du poste occupé. À cet effet, on relève que les cadres œuvrant au sein d’un service conseil semblent plus sujets au plafonnement de carrière que leurs collègues des services hiérarchiques. Finalement, en plus de vérifier l’effet de certaines caractéristiques individuelles sur le plafonnement de carrière, cette étude a contribué à démontrer les limites de l’approche traditionnelle consistant à mesurer la variable dépendante à partir de seuils arbitraires d’ancienneté dans le poste actuel. Nos analyses suggèrent en effet la pertinence de délaisser une telle approche dichotomique pour adopter une mesure continue, plus flexible et moins arbitraire. L’ensemble de ces résultats fait l’objet d’une discussion relative aux implications d’une gestion renouvelée du cheminement de carrière dans les organisations, particulièrement dans les PME.
EN:
This paper looks at the influence of a number of organizational attributes on career plateauing, paying special attention on the influence of organizational size. An empirical process was used on a sample of 441 middle managers in Quebec’s 14 Social Service Centers (SSC). The results show that respondents working in smaller organizations are more likely to experience career plateauing than their colleagues in larger organizations. Other results reveal that organizational structure has no significant influence on career plateauing and, in contrast, that the type of position held does have an influence. Managers in staff departments seem more subject to plateauing than those in line depart- ments. Finally, in addition to examining the effect of some individual attributes on career plateauing, the research helps illustrate the limitations of the traditional approach of measuring dependent variables on the basis of arbitrary thresholds of lenght of time in the present position. Our analyses suggest that this kind of dichotomic approach should be abandoned in favor of a continuous, more flexible and less arbitrary measurement The implications of the overall results in terms of renewed management of career paths in organizations in general, and SMEs in particular; are discussed.
ES:
Este articulo analiza la influencia de ciertas caractérísticas organizacionales sobre el estancamiento de carrera, una atención particular ha sido dada a la influencia del tamaño organizacional. Para lograrlo, una investigación empírica se realizó con una población de 441 funcionarios de nivel intermedio, provenientes de 14 Centros de Servicio Social (CSS) de Quebec.
Los resultados revelan que los empleados que se desempeñan al interior de organizaciones de menor dimensión, se muestran mas sujetos al estancamiento de carrera que sus colegas que trabajan en organizaciones de dimensión mayor.
Otros resultados sacan a relucir la no influencia de la estructura organizacional sobre el estancamiento de carrera, este último fenomeno resulta por otro lado, influenciado por la naturaleza del puesto ocupado. Al respecto, se revela que los funcionarios que se desempeñan al interior de un servicio de consejería se ven más sujetos al estancamiento de carrera que sus colegas de servicios jerárquicos.
Finalmente, ademas de verificar el efecto de ciertas características individuales sobre el estancamiento de carrera, este estudio contribuye a demostrar las limitaciones del enfoque tradicional consistente en medir la variable dependiente a partir de niveles artibrarios de antigüedad en el puesto actual. Nuestros analisis sugieren en efecto la pertinencia de abandonar ese enfoque dicotómico, para adoptar una medida continua, mas flexible y menos arbitraria. El conjunto de estos resultados es el objeto de una discusión relativa a las implicasiones de una gestión renovada de desarrollo de carrera en las organizaciones, particularmente en la PME.
Note de recherche
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Prestations de conseil auprès des PME/PMI et processus d'apprentissage de leurs dirigeants : pour une autre conception du métier de conseil en management
Daniel Belet
pp. 109–134
AbstractFR:
Partant du constat du développement du marché du conseil d’entreprise et du flou régnant autour de ce nouveau métier; l’auteur s’interroge sur son essence et sur les pratiques professionnelles qui le caractérisent. Prenant appui sur sa propre expérience de consultant, il souligne les nombreuses ambiguïtés qui apparaissent dans l’exercice courant de ce métier, en particulier, pour les interventions auprès des dirigeants de PME/PMI qui sont en général moins formalisées que dans les plus grandes organisations.
Il montre que ces difficultés sont dues, d’une part, à l’absence fréquente de maîtrise par l’intervenant des dimensions relationnelles et psychologiques spécifiques au dirigeant de PME/PMI et, d’autre partf à une approche de ce métier de conseil en termes de contenu ou d’expertise plutôt qu’en termes de processus de développement.
L’auteur propose une approche «pédagogique » du conseil d’entreprise à partir de l’exemple de la clientèle des dirigeants de PME/PMI. L’intervention du conseil est alors considérée essentiellement comme une action de développe- ment des processus d’apprentissage du client. Elle a le mérite de situer les prestations de conseil dans un nouveau cadre conceptuel permettant non seulement de clarifier les relations entre le consultant et son client, mais aussi de préciser et justifier une autre « valeur ajoutée » du consultant.
Cette perspective implique la maîtrise de nouvelles compétences professionnelles par les consultants qui ne font pas actuellement l’objet ni de formations ni la plupart du temps de pratiques adéquates. Elle conduit aussi à un autre regard sur la profession de conseil d'entreprise en milieu PME/PMI et à ses besoins de progrès qualitatifs à l’avenir.
EN:
Noticing the management consulting growth but also the fuzziness that characterize this rather new profession in France, the author is wondering about its very essence and about its current practices. Leaning upon his own consulting experience, he stresses the numerous ambiguities that often appear in the practice of this job, especially with small business executives, with whom the relationship are usually more informal and slack than with large organizations.
He shows that these difficulties are very often the consequences of the consultant inadequate mastership of the necessary psychological and communication skills to deal with small business executives. They are also due to a resources or expertise oriented consulting approach rather than a learning process oriented consulting approach.
The author proposes a “pedagogical” approach of management consulting with small business executives. The management consulting job is then focused on the management learning process of the client. This perspective has the advantage to give to the management consulting profession an other main conceptual framework allowing not only a clarification of the relationship between the consultant and his small business client but also a new legitimacy for the “added value” of the consulting services.
But this learning approach does suppose the mastership of new specific professional competences by the management consultants for which they are not yet well trained, at least within the french environment.
It also leads to another look at the profession of small business management consulting and it emphasizes its qualitative improvement needs in the future.
ES:
Constatando el reciente desarrollo del mercado de los consultores de empresa y de la imprecision que reina entorno a este nuevo oficio, el autor se interrroga a cerca de su verdadera definición y de sus practicas profesionales características. Apoyándose sobre su propia experiencia como consultor, subraya las multiples ambigüedades que aparecen en la practica de este oficio. Especialmente, en sus aplicaciones con los dirigentes de PME/PMI, que por lo general son menos estructuradas que en organizaciones mayores.
Señala que estas dificultades se deben, por una parte, a la frecuente ausencia de dominio por parte del consultor de las dimensiones relaciónales y psicológicas especificas del dirigente de PME/PMI, y por otra parte, a un enfoque de este oficio orientado hacia el contenido o la pericia técnica mas bien que hacia los processos de desarrollo.
El autor propone un enfoque pedagógico de la consultoria de empresas, fundándose sobre el ejemplo de los dirigentes de PME/PMI. La intervención del consultor se presenta entonces esencialmente como una acción destinada a fomentar los procesos de aprendizaje del cliente. Tiene el mérito de situar las prestaciones de consultoria de empresas en un nuevo marco conceptual que permite a la vez clarificar las relaciones entre el consultor y su cliente, asi mismo, justificar otro « valor añadido » del consultor.
Este enfoque supone para los consultores dominar nuevas competencias profesionales a las que de momento, no corresponde ninguna formacion, ni en la mayoría de los casos, practica adecuada. Lo que significa concebir de otra forma la profesion de consultor en pequeñas y medianas empresas y también sus necesidades de desarrollo calitativo en el futuro.