Volume 26, Number 1, 2013
Table of contents (8 articles)
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Chronique sur le métier de chercheur
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Processus de création des entreprises innovantes en Tunisie: résultats d’une étude exploratoire
Samia Haddad
pp. 13–44
AbstractFR:
Le présent article propose d’examiner la spécificité des entreprises innovantes en Tunisie, notamment celles spécialisées dans les technologies d’informations et de communications (TIC), et d’analyser les freins inhérents à leur création. Les données recueillies sont issues d’une étude qualitative exploratoire menée auprès d’un échantillon de dix-sept entreprises de hautes technologies, implantées dans le parc technologique El-Ghazala. Le choix de cet échantillon nous permet de récolter des informations qualitatives qui nous permettent, à leur tour, d’identifier à grands traits les particularités de ces structures industrielles, le profil de leurs créateurs, mais aussi les obstacles rencontrés lors de leur étape de création. Les résultats révèlent que les principaux freins liés à la création des entreprises innovantes en Tunisie, en particulier celles spécialisées dans les TIC, sont d’ordres institutionnels et financiers. Dans ce contexte, des recommandations concrètes aux pouvoirs publics tunisiens peuvent être formulées afin d’améliorer le processus de création des entreprises innovantes et de promouvoir davantage la culture entrepreneuriale chez les jeunes diplômés.
EN:
This article proposes to examine the specificity of innovative companies in Tunisia especially those specialized in the technologies of information and communications (ICT) and analyze the brakes inherent in their creation. The data are from an exploratory qualitative study conducted among a sample of seventeen high-tech enterprises, located in El-Ghazala Technological Park. The choice of this sample allows us to collect qualitative information that allows us, in their turns, to identify in broad outline the specifics of these industrial structures, the profile of their creators but also the obstacles encountered during their creation stage. The results show that the main obstacles related to the creation of innovative companies in Tunisia, particularly in ICT, are institutional and financial. In this context, concrete recommendations to the Tunisian authorities can be made to improve the process of creating innovative companies and to further promote entrepreneurial culture among young graduates.
ES:
En este artículo se propone examinar la especificidad de las empresas innovadoras en Túnez, sobre todo las especializadas en las tecnologías de la información y las comunicaciones (TIC), y analizar los frenos inherentes a su creación. Los datos provienen de un estudio cualitativo y exploratorio, realizado entre una muestra dediecisiete empresas de alta tecnología, ubicada en El-Ghazala Parque Tecnológico. La elección de esta muestra nos permite recoger información cualitativa que nos permite, en su turno, para identificar a grandes rasgos las características específicas de estas estructuras industriales, el perfil de sus creadores, sino también los obstáculos encontrados durante su etapa de creación. Los resultados muestran que los principales obstáculos relacionados con la creación de empresas innovadoras en Túnez, en particular en las TIC, son las órdenes de institucional y financiera. En este contexto, las recomendaciones concretas a las autoridades tunecinas se puede hacer para mejorar el proceso de creación deempresas innovadoras y para seguir promoviendo la cultura emprendedora entre los jóvenes graduados.
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L’apport d’internet aux petites entreprises (PE) touristiques dans la construction de leur positionnement stratégique : le cas des hébergeurs
Véronique Favre-Bonté and Sébastien Tran
pp. 45–64
AbstractFR:
La diffusion des TIC chez les PE demeure faible (Eurostat 2010) et pourtant, parmi les applications IT, Internet est pour les PE une source d’opportunités de développement de leurs affaires (Scaglione, Schegg et Murphy, 2009). L’un des enjeux est donc de savoir si Internet peut être utilisé efficacement par ces petites structures et comment sa mise en oeuvre peut contribuer à améliorer leur positionnement stratégique. Nous avons étudié quatre cas d’entreprises dans l’hébergement touristique qui est un secteur très en avance dans l’utilisation des TIC en général et d’Internet en particulier (Kalika et Rival, 2009 ; Aldebert et Loufrani-Fedida, 2010). Notre recherche montre que les PE peuvent utiliser Internet comme un outil de différenciation, notamment sur les dimensions liées à la relation client (marketing, distribution). La réussite, quant à l’utilisation d’un site Internet, repose sur un choix très judicieux de la technologie par rapport au positionnement de l’entreprise. La mise en place d’une stratégie doit donc se faire à partir d’une véritable réflexion quant au métier de la PE, car cela conditionne les services et les fonctionnalités proposées à partir des technologies. Enfin, ce n’est pas tant le profil technophile qui importe que le profil innovant et preneur de risques du dirigeant et son aptitude à percevoir l’utilité des technologies.
EN:
The diffusion of ICT in small businesses remains low (Eurostat 2010) and yet among IT applications, the Internet offers opportunities for such businesses to develop their business activity (Scaglione, Schegg et Murphy, 2009). One issue is whether the Internet can be used effectively by these small structures and how the use of this technology can improve the strategic position of small businesses. Our qualitative methodology is based on a study of four companies working in the area of tourist accommodation, a sector which is very advanced in the use of ICT in general and the Internet in particular (Kalika and Rival, 2009; Aldebert et Loufrani-Fedida, 2010). Our research shows that small businesses can use the Internet as a tool for differentiation, notably in areas related to customer relations (marketing, distribution). The successful use of a website depends on a very wise choice of technology linked to the marketing position of the company. The implementation of a strategy must be the result of a deep reflection on the activity of the business because it determines the services and features offered by technology. Finally, it is not so much having a technophile profile that is important, but rather the ability of leaders to perceive the usefulness of technology through their innovative and risk-taking profile.
ES:
En las Pequeñas Empresas (PE), la difusión de las TIC (Tecnologías de Información y Comunicación) sigue débil; sin embargo, entre las aplicaciones IT, Internet es una fuente de oportunidades de desarrollo para sus negocios (Scaglione et al. 2009). Lo que está en juego, es saber si puede utilizarse eficazmente el Internet para estas pequeñas estructuras y cómo su implementación puede contribuir al mejoramiento de su posición estratégica. Hemos estudiado cuatro casos de empresas dedicadas al alojamiento turístico, sector que se encuentra muy avanzado en el uso de las TIC en general y particularmente de Internet (Kalika y Rival, 2009 ; Aldebert y Loufrani-Fedida, 2010). Nuestra investigación revela que las PE pueden usar Internet como una herramienta de diferenciación especialmente relacionada con la atención al cliente (marketing, distribución). El éxito, en cuanto al uso de un sitio web, radica en la elección sensata de la tecnología según la posición de la empresa. Poner en práctica una estrategia, debe entonces hacerse a partir de una auténtica reflexión en cuanto a la función de la PE ya que esto condiciona los servicios y las funcionalidades propuestas a partir de las tecnologías. Por último, lo que importa no es tanto el perfil técnico sino más bien su perfil innovador y arriesgado y su capacidad de entender la utilidad de las tecnologías.
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Comment développer l’éveil à la création d’entreprise par la simulation ? : le cas du challenge Télécom Lille 1/IAE de Lille
Pascale Lepers and Philippe Vaesken
pp. 65–91
AbstractFR:
Parmi les initiatives portées par les grandes écoles et les universités en matière de sensibilisation des étudiants à la création d’entreprise, il existe notamment le Challenge « Projets d’entreprendre », d’abord initié à Évry, puis transposé à Villeneuve d’Ascq. D’autres études destinées à mesurer les intentions et/ou les capacités entrepreneuriales des étudiants ont été réalisées, notamment celles conduites par Boissin, Chollet et Emin (2005), depuis 2005 sur des populations identiques à l’INT d’Évry et à Grenoble, mais aussi Arlotto et Bourcieu (2002), Arlotto et Jourdan (2003), Fayolle, Gailly et Lassas-Clerc. (2006), Léger-Jarniou (2008), dans des contextes similaires.
À partir de l’expérience du Challenge menée à Villeneuve d’Ascq, l’objectif est de faire un retour sur les ambitions et sur les résultats obtenus en matière d’apprentissage, ainsi que sur la manière dont les élèves ingénieurs et les étudiants concernés vivent cette ouverture d’esprit à la création d’entreprise. Cet article insiste surtout sur les capitalisations d’expériences et de connaissances entrepreneuriales qui peuvent être acquises au terme d’une semaine fondée sur une simulation à but, adaptée à la création d’entreprise. Par rapport à ce public composite d’étudiants, celle-ci permet de proposer un modèle pédagogique basé sur les grands thèmes inhérents au développement des capacités entrepreneuriales, à savoir : comprendre, construire, apprendre.
EN:
The “Challenge”: “Projets d’entreprendre” first initiated in Évry and then transposed in Villeneuve D’Ascq is part of the initiatives carried out by the French “Grandes Écoles” and universities enabling students to become aware of entrepreneurship. Further studies to measure students’ entrepreneurial intentions and/or capacities have already been undertaken, for instance by Boissin since 2005 on identical populations at the INT (Institut National des Télécommunications) of Évry and at Grenoble, but also by Arlotto and Bourcieu (2002), Arlotto and Jourdan (2003), Fayolle A., Gailly B., Lassas-Clerc N. (2006) and Léger-Jarniou (2008) in similar contexts.
Based on the “Challenge” experience conducted in Villeneuve D’Ascq, the aim consists in reflecting on the learning ambitions and results obtained, but also on the way engineering students and the students involved live this openness to entrepreneurship. This article particularly focuses on experience and entrepreneurial knowledge capitalization that can be acquired at the end of a week based on a simulation with goals, suitable for entrepreneurship. With regards to this mixed public of students, it can offer a teaching model based on the major topics inherent in the development of entrepreneurial skills: understanding, building and learning.
ES:
Entre las iniciativas tomadas por las « Grandes Écoles » francesas y las universidades para sensibilizar a los estudiantes a la creación de empresas, existe especialmente el Challenge « Projets d’entreprendre » (proyectos de emprender) primero iniciado en Évry y luego transpuesto en Villeneuve D’Ascq. Ya se han llevado a cabo otros estudios para medir las intenciones y/o las capacidades empresariales de los estudiantes como por ejemplo el de Boissin desde 2005 sobre poblaciones idénticas en el INT (Institut National des Télécommunications) de Évry y en Grenoble, sino también los de Arlotto y Bourcieu (2002), Arlotto y Jourdan (2003), Fayolle A., Gailly B., Lassas-Clerc N. (2006) y Léger-Jarniou (2008) en contextos similares.
A partir de la experiencia del Challenge llevado en Villeneuve D’Ascq, la meta consiste en examinar retrospectivamente las ambiciones y los resultados obtenidos en materia de aprendizaje así como la manera en que los alumnos-ingenieros y los estudiantes concernidos viven esta amplitud de miras a la creación de empresas. Este artículo insiste sobre todo en las capitalizaciones de experiencias y de conocimientos empresariales que se pueden adquirir al cabo de una semana basada en una simulación con objetivos, adaptada a la creación de empresas. Con respecto a este público diverso de estudiantes, ésta permite proponer un modelo pedagógico basado en los grandes temas inherentes al desarrollo de las capacidades empresariales o sea : entender, construir y aprender.
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L’intention entrepreneuriale des femmes : le cas de l’Égypte
Laurice Alexandre-Leclair and Renaud Redien-Collot
pp. 93–116
AbstractFR:
Mueller (2004) démontre que les intentions entrepreneuriales des femmes sont moindres que celles des hommes surtout dans les pays en voie de développement. Qu’en est-il dans un pays en économie de transition, comme l’Égypte ? Tout en relançant le questionnement de Mueller (2004), cette étude articule une comparaison sexuée et une approche genrée pour mieux comprendre le rôle des rapports hommes/femmes dans la formation de l’intention entrepreneuriale féminine dans une culture donnée. Grâce à une recherche quantitative menée en 2010 auprès de 320 étudiants égyptiens francophones au Caire, les auteurs ont pu démontrer que les étudiantes égyptiennes ont fortement le désir d’entreprendre et de concrétiser assez rapidement leurs projets, qu’elles sont assez confiantes dans leurs compétences à créer et conscientes des obstacles qu’elles rencontreront. La recherche révèle également certaines ambivalences des projets entrepreneuriaux des jeunes égyptiennes liées aux rapports de genre. Notre recherche complète ainsi les conclusions de Mueller (2004) et Langowitz et Minitti (2007). Nous pouvons arguer du fait que dans un pays en économie de transition le déséquilibre des motivations entrepreneuriales des femmes et des hommes est limité.
EN:
Mueller (2004) demonstrates that women’s entrepreneurial intentions are lower than those of men especially in developing countries. What about a country in an economy of transition, such as Egypt?, Furthering Mueller’s exploration, we try to articulate in this paper a sex-based comparison and a gender-based approach to better understand the difference between male and female entrepreneurial intentions in the Egyptian culture. Thanks to a quantitative research led in 2010 among 320 French-speaking Egyptian students in Cairo, we are able to demonstrate that female Egyptian students have a strong desire to undertake and to implement rather quickly their projects. Also, they are quite confident in their entrepreneurial skills and aware of obstacles that they will meet. Nevertheless, the study reveals certain Egyptian male students’ ambivalences towards their entrepreneurial future that unveil a set of important gender issues. Therefore, the present study completes Mueller’s (2004) and Langowitz and Minitti (2007) conclusions, we can argue then that in a developing country, the imbalance between men and womens’ entrepreneurial motivations is limited.
ES:
Mueller (2004) demuestra que la intención emprendedora en las mujeres es menor que en los hombres, sobre todo en países en vías de desarrollo. ¿Qué ocurre en un país con una economía de transición como Egipto? Al mismo tiempo que relanza la problemática de Mueller (2004), este artículo expone una comparación según el sexo y un enfoque según el género para comprender mejor el papel de las relaciones hombres/mujeres en el nacimiento de la intención emprendedora en mujeres de una cultura dada. Gracias a una investigación cuantitativa realizada en 2010 entre 320 estudiantes egipcios francófonos de El Cairo, pudimos demostrar que las estudiantes egipcias tienen un fuerte deseo de crear empresas y de concretar rápidamente sus proyectos, que tienen suficiente confianza en sus capacidades para crear y que son conscientes de los obstáculos que encontrarán. La investigación revela también ciertas ambivalencias de los proyectos de creación de empresas de las jóvenes egipcias vinculadas al género. Nuestra investigación completa de esta manera las conclusiones de Mueller (2004) y Langowitz y Minitti (2007). Podemos argumentar que en los países con economías de transición, el desequilibrio de la motivación emprendedora entre hombres y mujeres es limitado.
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Vers une différenciation des trajectoires de forte croissance (FC continue vs FC discontinue)
Nathalie Claveau, Muriel Perez and Isabelle Prim-Allaz
pp. 117–139
AbstractFR:
Le focus des scientifiques et des politiques se porte assez volontiers sur les cas de forte croissance (FC) continue, les « gazelles de course » définies comme des entreprises affichant quatre années successives de forte croissance (selon la définition proposée par Birch, 1979). L’État, en soutenant ces travaux et ces trajectoires, voit là certainement un moyen de rencontrer rapidement ses propres objectifs (de puissance industrielle, d’exportation, d’emploi, etc.). Cependant, ce focus sur la FC continue ne contribue-t-il pas, d’une part, à façonner une vision erronée du développement d’une PME, vue comme « une forme organisationnelle qui doit nécessairement grossir rapidement pour devenir une ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) », et d’autre part, à alimenter des raisonnements simplistes tels que « les firmes qui croissent fortement en continu sont plus performantes que les autres » ? De fait, peu d’études réalisées sur le thème de la FC traitent de son aspect continu ou discontinu. Qu’en est-il exactement de la supériorité d’un processus continu sur un processus discontinu ? Un processus discontinu présente-t-il d’autres atouts ? Les entreprises gérant une FC discontinue ont-elles les mêmes caractéristiques et capacités que ces « gazelles » ?
Afin de mieux comprendre la nature des différences entre ces deux processus de croissance, cet article propose de comparer un échantillon d’entreprises en FC continue, correspondant classiquement à la notion de gazelles, un échantillon en FC discontinue, ainsi qu’un échantillon témoin sans croissance, sur des variables démographiques (âge et taille) et des variables financières (l’accès aux ressources financières et la performance financière). Cette analyse descriptive préliminaire permet de constater que la forte croissance continue et la forte croissance discontinue ne nécessitent pas les mêmes dispositifs d’aides de la part des organismes publics et ouvre des perspectives d’approfondissement.
EN:
Researchers and politicians are prone to focus on the issue of firms with continuous fast growth, the “gazelles”, defined as companies which show four successive years of high growth (according to the definition proposed by Birch, 1979). The public authorities, by their support to these researches and these firms’ trajectories, certainly see a rapid way to meet their own objectives (in terms of national industrial strategies, exports, employment, etc.). However, this focus on the continuous high growth may contribute to (1) shaping an erroneous view of the development of SMEs, seen as “an organizational form which must necessarily grow rapidly to become an intermediate-sized enterprise” and, (2) nurturing simplistic arguments such as “firms that enjoy continuous high growth perform better than others”? In fact, few studies on the topic of the high growth firms deal with the issue of the continuous growth versus the discontinuous growth. As a consequence, this paper aims to answer to different questions: Is a continuous process better than a discontinuous one? What are the strengths of a discontinuous high growth process? Do the firms that manage a discontinuous fast growth process exhibit the same features and capabilities as the “gazelles”?
In order to better understand the differences between these two growth processes, this research paper aims to compare a sample of firms with continuous high growth, which correspond to the classical notion of gazelle, to a sample of firms exhibiting a discontinuous rapid growth. We also use a control sample comprised of non-growing firms. Comparisons are made on demographic variables (age and size) and financial variables (access to financial resources and financial performance). This preliminary descriptive analysis shows that the continuous high growth and the discontinuous high growth do not require the same kind of support from the public authorities. The paper ends with directions for further research.
ES:
La atención de los científicos y de los políticos se enfoqua en el fuerte crecimiento continuo de ciertas empresas, conocidas con el apodo “Gazelles” y definidas como compañías que muestran cuatro años consecutivos de fuerte crecimiento (de acuerdo con la definición propuesta por Birch, 1979). El Estado sostiene estas investigaciones y este tipo de trayectorias porque siente una medida para encontrar sus proprios objetivos (potencia industrial, las exportaciones, el empleo, etc) ¿Sin embargo, este enfoque en FC continuo no contribuye por parte en la formación de una opinión errónea sobre el desarrollo de las PYMES, vista como “una forma de organización que necesariamente debe crecer rápidamente hasta convertirse en una Empresa de Tamaño Intermedio”? ¿No contribuye también a creer ese razonamiento simplista de que “las empresas que están creciendo fuertemente y de manera continua encuentran mejor rendimiento que los demás”? En realidad, existen pocos estudios sobre el tema del FC considerando su apariencia continua o discontinua. ¿Un FC continuo es siempre más interesante que un FC discontinuo? ¿O el FC discontinuo tiene otras ventajas? ¿Las empresas en contexto de FC discontinuo parecen a las “Gazelles”?
Para mejorar nuestro conocimiento sobre la naturaleza de las diferencias entre estos dos procesos de crecimiento, este artículo trata de comparar una muestra de empresas de FC continuo, lo que corresponde a la noción clásica de una Gazelle, una muestra FC discontinuo y una muestra de control sin crecimiento, sobre variables demográficas (edad y tamaño) y variables financieras (acceso a los recursos financieros y rendimiento financiero). Este análisis descriptivo preliminar muestra que el crecimiento continuo y el fuerte crecimiento discontinuo no requieren las mismas ayudas de parte de los organismos públicos y abre el camino a otros trabajos de investigaciones.
Comptes rendus de lecture
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Dynamique entrepreneuriale Le comportement de l’entrepreneur, Alain FAYOLLE et Jean-Michel DEGEORGE, Bruxelles, De Boeck, 2012, 288 p.
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Entreprendre La passion de CRÉER et d’agir, Cynthia A. Sheehan (sous la direction de) Saint-Laurent (Québec), Éditions du Renouveau pédagogique inc. (ERPI), Pearson Education Group, 2013, 259 p.