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Jacques le fataliste peut être rapproché de certains aspects de la physique moderne, que ce soit par sa thématique de la relation indécidable entre pensée et réalité ou par sa structure mettant en jeu des oppositions binaires. La physique moderne a dû renoncer aux certitudes de l’ordre présumément objectif de l’univers newtonien. Depuis Heisenberg, elle fait valoir le principe de l’incertitude, les sauts discontinus de la théorie des quanta, l’impossibilité de décider de la description corpusculaire ou ondulatoire des phénomènes subatomiques, et surtout le rôle de l’observateur dans l’acte d’observation. Comme Zen, la physique moderne fait une grande place au paradoxe, ce qui permet d’établir des analogies aptes à jeter une nouvelle lumière sur le texte de Jacques le fataliste.