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Abstract
This article is about the politics of planning for wilderness in northwestern Ontario. It blends environmental history and political science to discuss the relationships between diverse interests in provincial policy-making for the “Atikaki” region between Lake Winnipeg, Manitoba, and Red Lake, Ontario. In 1972, a Minnesota-based conservationist launched a campaign to establish a huge, interprovincial wilderness area encircled by a multiple-use buffer zone, to protect a canoeists’ paradise. Supporting conservation groups formed a coalition, opposed by local “productive” interests – forestry, mining, and fly-in fishing camp operators. The conflicted Ontario Ministry of Natural Resources reviewed the Atikaki proposal and weighed public input. When negotiations for a national park in Manitoba stalled in the late 1970s, the two provincial governments, recognizing key resource conflicts, replaced the original wilderness proposal with smaller, separate designs. Manitoba established Atikaki Provincial Park in 1985. Some 4,600 square kilometres on the Ontario side became Woodland Caribou Provincial Park in 1983.
Résumé
Dans cet article nous traitons de la politique de planification de parcs naturels dans le Nord-Ouest de l’Ontario, en prenant pour exemple le cas du parc projeté pour la région « Atikaki » entre le lac Winnipeg, Manitoba, et Red Lake en Ontario. Pour analyser les relations entre les différentes parties prenantes dans l’élaboration de ce projet, nous ferons appel aussi bien à la science politique qu’à l’histoire des politiques environnementales. En 1972, un partisan de la protection de l’environnement lança une campagne pour établir un vaste secteur sauvegardé interprovincial, un parc naturel qui serait lui-même encerclé par une seconde zone, une zone tampon ouverte à des utilisations multiples, et cela afin de protéger un paradis pour les canoéistes. À la coalition formée par les groupes qui soutenaient ce plan, s’opposa différents groupes d’intérêts locaux, représentants des industries minières, forestières, ou même touristiques, notamment, dans ce dernier cas, les opérateurs de camps de pêche accessibles par avion seulement. En raison de ce conflit, le Ministère des Ressources Naturelles de l’Ontario rouvrit le dossier, réexaminant la proposition du parc Atikaki à la lumière des réactions que ce projet suscitait dans la population. Quand les négociations ouvertes pour l’établissement d’un parc national au Manitoba se trouvèrent dans une impasse, à la fin des années 1970, les deux gouvernements provinciaux substituèrent à la proposition originale, deux propositions séparées et moins ambitieuses : la province du Manitoba établit le Parc provincial Atikaki en 1985; et, en Ontario, quelque 4,600 kilomètres carrés, furent, en 1983, alloués au Parc provincial Woodland Caribou.
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