François Lanoue ptre
pp. 10–38
Record
Abstract
En 1848, du lointain Kamouraska arrive au tout neuf noviciat des Clercs de Saint-Viateur de L’Industrie (Joliette), un jeune homme de 26 ans : cours classique, expérience d’enseignement, profonde piété, talents pour les sciences et l’architecture. La communauté lui permet de développer ses dons. À L’Industrie, à Chambly, à Rigaud, à Victoria. 1868, Mgr Bourget l’envoie lever les plans de Saint-Pierre de Rome qu’il veut reproduire en petit à Montréal. C’est la maquette de Joseph Michaud qui fera décider la construction de la cathédrale de Montréal. Sa notoriété gagnera toute la province : églises, couvents, maisons privées, laboratoires, musée, collections, etc. Qui donc est ce clerc du bas-relief du monument de Mgr Bourget devant la cathédrale de Montréal, déployant des plans devant l’évêque en présence de quelques personnages dont l’un (Victor Bourgeau) a les bras croisés? Qui donc est ce jeune homme de 26 ans qui, en 1848, descend du « steamboat » de Lanoraie et arrive, peut-être à pied - car il en est capable - à L’Industrie (premier nom de Joliette), où le reçoit une communauté religieuse qui vient à peine de s’installer en terre canadienne? Qui donc est ce jeune homme « extrêmement timide » toute sa vie, qui nous arrive, mystérieusement dirait-on, de l’une des aînées de nos paroisses canadiennes-françaises, Kamouraska? C’est Joseph Michaud.
Jeanne d’Arc Allard s.p.
pp. 39–53
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Abstract
Présentes à Joliette depuis 1855 et fidèles à l’esprit de leur institut leur recommandant de « servir Notre-Seigneur Jésus-Christ dans la personne des pauvres, des malades, des infirmes, et de donner l’éducation chrétienne à la jeunesse », les Soeurs de la Providence se sont illustrées dans des oeuvres nombreuses et variés dont Soeur Allard raconte l’histoire dans ces pages.
Christian Morissonneau
pp. 55–67
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Abstract
L’abbé Provost a été le précurseur du curé Labelle. Son projet matawiniendont il définit les grandes lignes dès 1862 s’inscrit dans la mêmeinspiration, la même logique, la même stratégie. Il a été le véritable pionnierde l’idéologie nordiste.
Raymond Locat
pp. 83–94
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Abstract
Cette communication a été donnée devant des congressistes dont plusieursont vécu des événements racontés et dont certains même en ont étéles acteurs. De ce fait, plusieurs épisodes ont été choisis pour ce qu’ils représententparmi leurs souvenirs. Sans changer substantiellement le contenudu récit, le ton aurait été différent si l’exposé avait été destiné à desgens complètement étrangers aux épisodes racontés ou si le temps réservéà la conférence n’avait pas imposé ses limites.Cette réserve nous permet de croire qu’on nous passera aisément certainesallusions un peu hâtives et qui tiennent moins au procédé scientifiquequ’au souci de rendre l’exposé oral le moins terne possible à desauditeurs désireux qu’on fasse le lien avec ce qu’ils connaissent déjà.
Luc Richard
pp. 95–115
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Abstract
L’Institut d’artisans et association de bibliothèque du village d’Industrie fut fondé en 1855 avec pour mission de combler un vide au niveau culturel, dans une région où un groupe de gens instruits se voyaient privés de livres, de journaux et d’autres moyens d’augmenter leurs connaissances. Cette association, issue à la fois de l’Institut canadien de Montréal et totalement opposée aux politiques de ce dernier, avait pour but d’encourager l’éducation et défavoriser le rayonnement de la culture en général. À titre de société littéraire, elle fut dotée d’une bibliothèque, d’une salle de lecture et d’un théâtre où se donnaient conférences, spectacles et concerts. Les membres se réunissaient régulièrement pour organiser quelques démonstrations patriotiques et religieuses, ou simplement pour discuter, sous forme de débats académiques, de questions nationales, municipales, sociales, religieuses, littéraires, etc. L’Institut ne manquait jamais d’apporter son support au clergé de la paroisse, avec lequel il entretenait d’excellentes relations. Il exerça également une grande influence sur le développement culturel, commercial et industriel de la ville de Joliette. À cause de certaines difficultés, principalement d’ordre financières, l’Institut fut contraint de fermer ses portes en 1909, après avoir brillamment servi l’élite intellectuelle de Joliette pendant plus de 53 ans.
Serge Joyal c.p.
pp. 117–129
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Au cours de l’année 1975-1976, en compagnie du P. Wilfrid Corbeil, c.s.v., président fondateur du Musée d’art de Joliette, l’Hon. Serge Joyal visitait les églises, les presbytères et les couvents du diocèse de Joliette, en vue de mettre à jour l’inventaire des trésors des fabriques, dressé par Gérard Morissette et Germain Bazi, quelques cinquante ans auparavant. L’auteur livre, dans sa communication, les résultats de ces visites patientes et répétées qui lui ont permis de prendre connaissance des livres de compte et de délibérations des fabriques de la région de Lanaudière.