Abstracts
Résumé
Postulant qu’écrire est une activité sociale et intellectuelle tout à la fois, l’auteur plaide pour une approche sociogénétique des archives littéraires basée sur l’étude des réseaux. Une telle perspective pourrait entre autres éclairer les mécanismes par lesquels, du manuscrit à l’imprimé, le texte subit dans son parcours les interventions de multiples intermédiaires. Pour illustrer cette thèse, le cas de la publication des Engagés du grand portage de Léo-Paul Desrosiers chez Gallimard (1938) est analysé à la lumière des échanges entre Desrosiers, Michelle Le Normand, Henri Pourrat et Jean Paulhan.
Abstract
Postulating that writing is at once a social and intellectual activity, the author pleads for a sociogenetic approach to literary archives based on the study of networks. A perspective of this kind may, notably, elucidate the mechanisms by which a text undergoes the interventions of a host of intermediaries during its journey from manuscript to printed version. To illustrate this thesis, the case of Gallimard’s publication (1938) of Les engagés du grand portage by Léo-Paul Desrosiers [The Making of Nicolas Montour, 1978] is analyzed in light of the exchanges between Desrosiers, Michelle Le Normand, Henri Pourrat and Jean Paulhan.