Documents repérés
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322.Plus d’information
S'inspirant des travaux de Robert Melançon sur la dysphorie, l'euphorie et la mythification qui structurent la représentation du Nouveau Monde dans les relations de voyage de Jacques Cartier, l'auteur de ce texte analyse la suite romanesque pour la jeunesse La grande épopée de Jacques Cartier, écrite par Eugène Achard de 1935 à 1942, dans laquelle le paysage est investi d'une identité canadienne-française qu'il n'avait pas au moment de la découverte.
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323.Plus d’information
Afin de comprendre comment les contrats d'assurance se sont développés, il fautanalyser les moyens qui ont été utilisés au travers des âges par les marchands et lesarmateurs pour réduire leurs pertes en cas d'accident ou de sinistre. Il faut savoirqu'au Moyen Âge, l'Église luttait férocement contre certaines pratiques commercialesqu'elle qualifiait d'usure. Dans ce document, je tenterai de démontrer quel'assurance maritime s'est développée beaucoup plus rapidement que l'assuranceterrestre pour trois raisons principales. Premièrement, les voyages maritimesétaient plus sujets à la piraterie que ne l'étaient les voyages terrestres au brigandage;deuxièmement, les cataclysmes naturels affectent plus le commerce par merque le commerce par terre, et troisièmement, le commerce maritime rapporte plusque le commerce terrestre.
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328.
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329.Plus d’information
Jean-Pierre Pichette s'attache à la transposition du conte populaire en littérature, qui a été pratiquée en Ontario, comme ailleurs en Amérique française, depuis la fin du xixe siècle. Il ouvre le dossier de l'écrivain d'Ottawa, Marie-Rose Turcot (1887-1977), la première femme à y avoir consacré tout un livre, Au pays des géants et des fées, recueil formé des sept contes oraux qu'elle avait recueillis en 1930 et 1931. Les relations d'amitié qu'elle cultiva avec les pionniers de l'ethnologie franco-canadienne – le folkloriste Luc Lacourcière et l'anthropologue Marius Barbeau – l'ont amenée à une démarche originale, celle de rétablir la forme première des récits qu'elle avait dissimulés sous les fards de l'adaptation littéraire. L'auteur résume ici la carrière remarquable des contes de ce recueil, compare la version populaire et la version retouchée de l'un d'entre eux, « Les Bessons », puis, par l'examen de documents d'archives, parvient à en reconstituer « la mise en scène littéraire ».