Atlantic Geoscience
Journal of the Atlantic Geoscience Society
Volume 59, 2023
Sommaire (11 articles)
Articles
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An overview of Early Paleozoic arc systems in New Brunswick, Canada, and eastern Maine, USA
Leslie R. Fyffe, Cees R. van Staal, Reginal A. Wilson et Susan C. Johnson
p. 1–28
RésuméEN :
A plate tectonic model involving northwesterly retreat of an Iapetan subducting slab has been developed over the last three decades to explain the time span of volcanism recorded within the development of Early Paleozoic arc systems preserved in New Brunswick. These arc systems are referred as the Penobscot arc-backarc (514–482 Ma), and Popelogan–Meductic arc (478–460 Ma). Opening of the Tetagouche backarc basin associated with the Popelogan–Meductic arc was diachronous and heterogeneous and involved volcanism associated mainly with the crustal extension and rifting between 472–455 Ma. The complex evolution of the Tetagouche backarc basin is examined in respect to six sub-basins, containing relatively well documented stratigraphic sections in New Brunswick: namely from northeast to southwest the Fournier, California Lake, Bathurst, Sheephouse Brook, Napadogan, and Becaguimec sub-basins. Recently, alternate plate tectonic models have been proposed for the northern Appalachians based on newly acquired geochronological data from northern Maine. We integrate these new data with existing stratigraphic, structural, paleontological, and geochemical evidence to support and refine the previously proposed migrating-arc model for New Brunswick and Maine.
FR :
Un modèle de tectonique des plaques illustrant le recul vers le nord-ouest d’une plaquette plongeante de l’Iapétus a été créé durant les trois dernières décennies pour expliquer l’horizon temporel du volcanisme enregistré au cours de l’apparition des systèmes des arcs du Paléozoïque précoce préservés au Nouveau-Brunswick. Les systèmes en question sont appelés l’arc-arrière-arc de Penobscot (514 à 482 Ma) et l’arc de Popelogan-Meductic (478 à 460 Ma). L’ouverture du bassin arrière-arc de Tetagouche rattaché à l’arc de Popelogan-Meductic a été diachronique et hétérogène, et elle a comporté un volcanisme principalement associé à l’extension et distension crustale survenue entre 472 et 455 Ma. L’évolution complexe du bassin arrière-arc de Tetagouche est examinée par rapport à six sous-bassins abritant des secteurs stratigraphiques relativement bien documentés au Nouveau-Brunswick, en l’occurrence, du nord-est au sud-ouest, les sous-bassins Fournier, du lac California, Bathurst, du ruisseau Sheephouse, Napadogan et Becaguimec. Récemment, des modèles de tectonique des plaques de rechange ont été proposés pour le nord des Appalaches à partir de nouvelles données géochronologiques du nord du Maine. Nous intégrons ces nouvelles données aux observations géochimiques, paléontologiques, structurales et stratigraphiques existantes pour appuyer et raffiner le modèle d’arc migratoire précédemment proposé pour le Nouveau-Brunswick et le Maine.
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Age and tectonic significance of the Benton pluton, Eel River area, west-central New Brunswick, Canada
Leslie R. Fyffe, Allan Ludman et Christopher McFarlane
p. 87–108
RésuméEN :
The Benton pluton, located in the Eel River area of west-central New Brunswick, Canada, consists of two components—the Caldwell Brook quartz monzonite and Dugan Road monzogranite. Field relations suggest that the two are essentially coeval, the Dugan Road being slightly younger. The Benton pluton intrudes Cambrian to Early Ordovician sedimentary rocks of the Woodstock Group and overlying Early to Middle Ordovician calc-alkaline rhyolitic, andesitic, dacitic, and basaltic rocks of the lower Meductic Group. A new U–Pb (LA-ICP-MS) zircon age of 467 ± 2. Ma indicates that the Dugan Road monzogranite component of the Benton pluton was emplaced during the Middle Ordovician (late Dapingian to early Darriwilian). The Dugan Road monzogranite is ca. 7 million years younger than the nearby arc-related Connell Mountain tonalite and Gibson granodiorite, and ca. 13 million years younger than arc- related volcanic rocks of the Porten Road Formation, the oldest unit of the Meductic Group. The Benton pluton is interpreted to have been emplaced in an active extensional arc setting, coinciding with a shift in the focus of subduction-related volcanism from the Eel River area of New Brunswick to the Greenfield area of adjacent Maine, USA.
FR :
Le pluton de Benton, situé dans le secteur d’Eel River dans le centre-ouest du Nouveau-Brunswick, au Canada, est constitué de deux éléments : la monzonite de quartz du ruisseau Caldwell et le monzogranite du chemin Dugan. Leurs rapports sur le terrain laissent supposer que les deux éléments sont essentiellement du même âge, celui du chemin Dugan étant légèrement plus récent. Le pluton de Benton pénètre des roches sédimentaires du Cambrien à l’Ordovicien précoce du groupe de Woodstock ainsi que des roches sus-jacentes calco-alcalines rhyolitiques, andésitiques, dacitiques et basaltiques de l’Ordovicien précoce à moyen de la partie inférieure du groupe de Meductic. Une nouvelle datation U–Pb (LA-ICP-MS) sur zircon de 467 ± 2 Ma révèle que l’élément de monzogranite du chemin Dugan du pluton de Benton s’est mis en place durant la période de l’Ordovicien moyen (du Dapingien tardif au Darriwilien précoce). Le monzogranite du chemin Dugan est plus récent d’environ sept millions d’années que la granodiorite de Gibson et la tonalite du mont Connell apparentées à un arc voisines, et plus récent d’environ 13 millions d’années que les roches volcaniques d’un arc de la Formation de Porten Road, l’unité la plus ancienne du groupe de Meductic. Le pluton de Benton est interprété comme un élément s’étant mis en place dans le cadre d’un arc d’extension active coïncidant avec un déplacement du foyer du volcanisme lié à une subduction depuis le secteur d’Eel River au Nouveau-Brunswick au secteur de Greenfield dans l’État voisin du Maine, aux États-Unis.
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Geochronology and geochemistry of zircon from Early to Middle Devonian granitic and felsic volcanic rocks from the Cashes Ledge igneous suite, central Gulf of Maine, USA
Yvette D. Kuiper, Sandra M. Barr, James L. Crowley et A. Kate Souders
p. 109–121
RésuméEN :
New zircon U–Pb, trace element, and Lu–Hf laser ablation inductively coupled mass spectrometry (LA-ICP-MS) data are presented for five Early to Middle Devonian granitic and felsic volcanic rocks from the Cashes Ledge igneous suite, central Gulf of Maine, USA. These samples were previously analyzed by U–Pb LA-ICP-MS and whole-rock geochemical methods and the new data generally corroborate the earlier results. Coarse-grained alkali-feldspar granite from northwest of the Fundy magnetic anomaly, the interpreted fault boundary in the offshore between Gondwanan microcontinents Ganderia to the northwest and Avalonia to the southeast, yielded a crystallization age of 414 ± 2 Ma. Southeast of the inferred fault, crystallization ages are 385 ± 3 Ma and 386 ± 3 Ma for two crystal tuff samples near the fault, 403 ± 3 Ma for an alkali-feldspar granite ~50 km southeast of the fault, and 399 ± 5 Ma for syenogranite ~25 km southeast of the fault, which also yielded inherited grains at ~1.3 Ga and between 613 ± 15 Ma and 558 ± 9 Ma. Lu–Hf LA-ICP-MS data for zircon retaining igneous crystallization ages have εHf(t) between 2.9 and 13.1 and model ages based on felsic sources between 0.52 and 1.04 Ga, reflecting a mix of late Mesoproterozoic (Avalonian?) basement and primitive melt, possibly in an extensional setting. Zircon Nb/Hf ratios generally greater than 0.001 indicate a predominately within-plate/anorogenic/rift setting, consistent with their whole-rock chemistry. U/Yb-Nb/Yb and U/Yb-Hf tectonic setting discrimination diagrams show ocean island to continental arc signatures, with a stronger continental arc signature for the syenogranite. Most zircon grains have Eu/Eu* values less than 0.1, indicating a crustal thickness of ~30 km or less at the time of their crystallization.
FR :
De nouvelles données de datation U–Pb sur zircon, d’analyse d’éléments traces et de spectrométrie de masse à plasma inductif et ablation par laser (LA-ICP-MS) à des fins de datation par le Lu–Hf sont présentées par rapport à cinq roches granitiques et volcanofelsiques du Dévonien précoce à moyen provenant de la suite ignée Cashes Ledge, dans le centre du golfe du Maine, aux États-Unis. Les échantillons en question avaient précédemment été analysés par les méthodes de l’étude géochimique sur roche totale et LA-ICP-MS de datation U–Pb, et les nouvelles données corroborent de façon générale les résultats antérieurs. Le granite alcalo-feldspathique à gros grains de l’anomalie magnétique du nord-ouest de Fundy, limite interprétée de la faille au large entre les microcontinents gondwaniens de Ganderia au nord-ouest et d’Avalonia au sud-est, a accusé un âge de cristallisation de 414 ± 2 Ma. Au sud-est de la faille inférée, les âges de la cristallisation sont de 385 ± 3 Ma et 386 ± 3 Ma dans le cas de deux échantillons de tuf cristallin près de la faille, 403 ± 3 Ma dans le cas d’un granite alcalo-feldspathique à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de la faille, et 399 ± 5 Ma dans le cas du syénogranite à environ 25 km au sud-est de la faille, qui a aussi livré des grains hérités d’environ 1,3 Ga et d’entre 613 ± 15 Ma et 558 ± 9 Ma. Les données LA-ICP-MS de datation par le Lu–Hf du zircon révélant les âges de la cristallisation ignée situent les âges entre 2,9 et 13,1 s’inspirant de sources felsiques entre 0,52 et 1,04 Ga, ce qui témoigne d’un mélange d’une fusion primitive et d’une fusion du socle tardive mésoprotérozoïque (avalonienne?), possiblement dans un milieu d’extension. Les rapports Nb/Hf sur zircon généralement supérieurs à 0,001 signalent un milieu intraplaque/anorogénique/de rift correspondant à la composition chimique de sa roche totale. Des schémas de discrimination des milieux tectoniques U/Yb-Nb/Yb et U/Yb-Hf affichent des signatures d’îles océaniques à et des arcs continentaux dans le cas du syénogranite. La majorité des grains de zircon présentent des concentrations d’Eu/Eu* de moins de 0,1 témoignant d’une épaisseur de la croûte d’une trentaine de kilomètres ou moins au moment de leur cristallisation.
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Termination of the Ganderian Cambrian–Ordovician Miramichi terrane in east-central Maine, northern Appalachian orogen, USA
Allan Ludman et Amber T. H. Whittaker
p. 123–146
RésuméEN :
The Ganderian Cambrian–Ordovician Miramichi terrane narrows in east-central Maine and terminates at the junction of faults that separate it from the mostly Silurian Central Maine/Aroostook–Matapedia basin (CMAM) to the northwest and Fredericton trough to the southeast. The terrane was emergent after Middle Ordovician recumbent folding and shed sediment to both adjacent depocenters. Its boundary faults are the youngest deformation events and play important roles in its termination, but do not by themselves explain it. The presence of distinctive CMAM strata southeast of the northwest boundary fault indicates that the first step in developing the current relationships was an episode of hitherto unrecognized late Silurian eastward thrusting. In the northern (Danforth) segment of the terrane, intermediate facies CMAM strata were thrust onto their Miramichi source rocks. The thrust sheet was deformed by Acadian upright folds, then dissected by dip-slip offset along boundary and internal faults prior to intrusion of the 409 ± 2 Ma Skiff Lake pluton. Subsequent erosion isolated a remnant of the thrust sheet as the Dill Hill klippe, its allochthonous CMAM strata isolated among Miramichi rocks. The southern (Greenfield) segment experienced similar events, but current relationships are different and timing of the late-stage faults is not well constrained. Allochthonous CMAM strata may have overridden the Miramichi terrane completely, so that a remnant of distinctive CMAM strata is now exposed east of the Miramichi terrane in fault contact with rocks of the Fredericton trough. The entire Greenfield segment is interpreted as a fault block exposed within the thrust sheet.
FR :
Le terrane cambro-ordovicien gandérien de Miramichi se rétrécit dans le centre-est du Maine, et il prend fin à la jonction des failles qui le sépare du bassin principalement silurien du centre du Maine/Aroostook-Matapédia (CMAM) au nord-ouest et de la cuvette de Fredericton au sud-est. Le terrane a émergé après la formation de plis couchés de l’Ordovicien moyen et la diffusion de sédiments dans deux zones de dépôt adjacentes. Ses failles limitrophes constituent les épisodes de déformation les plus récents, et ils jouent des rôles importants dans sa terminaison, sans toutefois expliquer celle-ci par eux-mêmes. La présence de strates distinctives du bassin CMAM au sud-est de la faille limitrophe nord-ouest révèle que le premier stade de l’apparition des liens existants a été un épisode de chevauchement vers l’est du Silurien tardif qui n’avait pas été reconnu jusqu’ici. Dans le segment septentrional (Danforth) du terrane, des strates du faciès intermédiaire du bassin CMAM ont été charriées sur leurs roches mères de Miramichi. La nappe de charriage a été déformée par des plis droits acadiens, puis disséquée par un déplacement horizontal de rejet-pendage le long des failles limitrophes et internes avant l’intrusion du pluton de 409 ± 2 Ma du lac Skiff. Une érosion subséquente a isolé un vestige de la nappe de charriage pour créer la klippe de la colline Dill, ses strates allochtones du bassin CMAM isolées parmi les roches de Miramichi. Le segment méridional (Greenfield) a été touché par des phénomènes similaires, mais ses liens actuels sont différents et le moment de la formation des failles tardives n’est pas bien délimité. Les strates allochtones du bassin CMAM pourraient avoir complètement recouvert le terrane de Miramichi, de sorte qu’un vestige des strates distinctives du bassin affleure aujourd’hui à l’est du terrane de Miramichi en contact faillé avec les roches de la cuvette de Fredericton. L’ensemble du segment de Greenfield est interprété comme un bloc faillé découvert à l’intérieur de la nappe de charriage.
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Petrology, age, and tectonic setting of the Park Spur pluton, Aspy terrane, central Cape Breton Highlands, Nova Scotia, Canada
Amanda M. Smith, Sandra M. Barr, Chris E. White, Deanne van Rooyen et Évelyne Sunatori
p. 147–164
RésuméEN :
The Park Spur pluton was emplaced in the Aspy terrane of the central Cape Breton Highlands at 374.2 ± 2.9 Ma (U–Pb zircon). It consists mainly of muscovite-biotite monzogranite with small areas of garnet-bearing muscovite monzogranite and abundant pegmatite and aplite dykes. On its northern margin the pluton intruded metamorphic rocks of the Ordovician–Silurian Cape North Group and associated orthogneiss and on the south it intruded low-grade metamorphic rocks of the Silurian Calumruadh Brook Formation. Deformation along the southern margin of the Park Spur pluton is consistent with emplacement during dextral transpression between the Bras d’Or and Aspy terranes. The Late Devonian age combined with S-type petrological characteristics show that the Park Spur pluton and nearby Canal pluton are related to the ca. 375 Ma Black Brook Granitic Suite, all interpreted to have been emplaced during later stages of the Acadian orogeny in Ganderia as a result of delamination.
FR :
La mise en place du pluton Park Spur à l’intérieur du terrane Aspy dans le centre des Hautes-Terres-du-Cap-Breton remonte à 374,2 ± 2.9 Ma (datation U–Pb sur zircon). Le pluton est essentiellement constitué de monzogranite à deux micas comportant de petites sections de monzogranite à muscovite grenatifère et une abondance de dykes pegmatitiques et aplitiques. Sur sa bordure septentrionale, le pluton a pénétré des roches métamorphiques du groupe ordovicien-silurien de Cape North et de l’orthogneiss associé, alors qu’il a pénétré au sud des roches faiblement métamorphisées de la Formation silurienne de Calumruadh Brook. La déformation le long de la bordure méridionale du pluton Park Spur correspond à une mise en place durant la transpression dextre survenue entre les terranes Bras d’Or et Aspy. L’âge du Dévonien tardif conjugué aux caractéristiques pétrologiques supracrustales révèle que le pluton Park Spur et le pluton Canal voisin sont apparentés à la suite granitique d’environ 375 Ma du ruisseau Black, tous interprétés comme des éléments s’étant mis en place au cours des stades tardifs de l’orogenèse acadienne dans Ganderia à la suite d’une délamination.
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Finding fault in a shear zone: A magnetic and drill core study in the Valentine Lake Property, Newfoundland, Canada
Marie Flanagan, Alison Leitch et Adam Wall
p. 165–181
RésuméEN :
The Valentine Lake Property in southwestern Newfoundland has five known gold deposits over a distance of 20 km along a northeast to southwest trend and is expected to be the future site for the largest gold mine in Atlantic Canada. The property contains structurally controlled orogenic-type quartz-tourmaline-pyrite veins, which are gold-bearing, occurring along or proximal to the Valentine Lake Shear Zone. The mineralization is found mostly on the northwest side of the shear zone in intrusive rocks and is rare in the conglomerate on the southeast side. The area has many mafic dykes, which show up well when conducting a magnetic survey due to their magnetite content. These dykes, like the mineralization, occur mainly in the intrusive rocks and trend predominantly subparallel to the shear zone, and so can help indicate structure. To constrain the location of the shear zone (and hence the mineralized region) in an area where an offset was suspected, a detailed magnetic survey was conducted over a 200 m x 300 m grid comprising sixteen lines. With the collected data, residual magnetic intensity maps were created and processed. A region was identified where the pattern of linear magnetic highs weaken and appear to terminate near the suspected offset. In combination with drill core information, this location is interpreted as a fault offset of the shear zone. The loss in magnetic intensity is possibly due to alteration or thinning of the mafic dykes near the fault.
FR :
La propriété du lac Valentine dans le sud-ouest de Terre-Neuve abrite cinq gîtes aurifères connus sur une distance de 20 km le long d’un axe du nord-est au sud-ouest et on anticipe qu’elle constituera l’emplacement de la plus vaste mine d’or au Canada atlantique. La propriété recèle des filons de quartz-tourmaline-pyrite orogéniques régis par la structure le long ou à proximité de la zone de cisaillement du lac Valentine. La minéralisation est principalement présente sur le flanc nord-ouest de la zone de cisaillement dans des roches intrusives et elle est rare dans le conglomérat sur le flanc méridional. Le secteur renferme de nombreux dykes mafiques, qui sont bien apparents lorsqu’on effectue un levé magnétique en raison de leur teneur magnétique. Ces dykes, à l’instar de la minéralisation, se manifestent surtout dans les roches intrusives et l’axe essentiellement subparallèles à la zone de cisaillement, et ils peuvent par conséquent faciliter l’élucidation de la structure. Pour circonscrire l’emplacement de la zone de cisaillement (et en conséquence la région minéralisée) dans un secteur où l’on soupçonnait un rejet, on a réalisé un levé magnétique détaillé suivant une grille de 200 m sur 300 constituée de 16 lignes. Les données recueillies ont permis la création et le traitement de cartes de l’intensité magnétique. On a alors repéré une région où la configuration des crêtes magnétiques linéaires s’estompe et semble prendre fin près du rejet soupçonné. Les données, conjuguées à l’information obtenue de carottes de forage, nous amènent à interpréter l’endroit comme un rejet vertical de la zone de cisaillement. L’affaiblissement de l’intensité magnétique est possiblement dû à une altération ou un amincissement des dykes mafiques près de la faille.
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Re-evaluation of the Mesozoic–Cenozoic biostratigraphy of the Laurentian Subbasin of the Scotian Basin, offshore eastern Canada
Janice F. Weston, R. Andrew MacRae, Piero Ascoli, M. Kevin E. Cooper, Robert A. Fensome, David Shaw et Graham L. Williams
p. 183–239
RésuméEN :
We use new and existing nannofossil, palynological, and microfossil biostratigraphic data in conjunction with lithologic and geophysical logs from four wells to establish a series of sequence-stratigraphic events in the Mesozoic–Cenozoic of the Laurentian Subbasin of offshore Newfoundland, eastern Canada. Well biostratigraphic events are integrated with reflection seismic in the area to correlate regional seismic stratigraphic surfaces. The four wells are: Bandol-1, Emerillon C-56, East Wolverine G-37, and Heron H-73. We extend the event stratigraphic scheme previously developed for the Scotian Margin, offshore Nova Scotia, into new areas to the east along the southern Grand Banks, where we recognize four new well-log sequence stratigraphic events, and we modify the definition of a previously recognized regional surface. The new and modified regional surfaces are the Early Albian Unconformity, the Late Bathonian Maximum Flooding Surface (MFS), the Late Bajocian MFS (renamed from Bathonian/Bajocian MFS), the ?Bajocian/Toarcian Unconformity, and the Late Pliensbachian MFS. We recognize the "Avalon Unconformity" and "Base-Tertiary Unconformity" of previous studies as amalgamations of multiple smaller-scale unconformities and refine their age in the studied wells. A major improvement over our earlier Scotian Margin event schemes is the extension of the event stratigraphy into the Early Jurassic using a suite of marine biostratigraphic markers. We compare the Early Jurassic event scheme to Deep Sea Drilling Project Site 547B on the conjugate Moroccan Margin to better constrain potential source rock intervals and the early history of the central Atlantic Ocean.
FR :
Nous utilisons des données biostratigraphiques sur les microfossiles, des données palynologiques et des données sur les nanofossiles, nouvelles et existantes, conjointement avec des diagraphies lithologiques et géophysiques de quatre puits pour définir une série de phénomènes stratigraphiques séquentiels de la tranche du Mésozoïque-Cénozoïque du sous-bassin Laurentien au large des côtes de Terre-Neuve, dans l’est du Canada. Les phénomènes biostratigraphiques des puits sont intégrés à la sismique réflexion dans le secteur aux fins d’une corrélation des surfaces stratigraphiques sismiques régionales. Les quatre puits en question sont les puits Bandol-1, Emerillon C-56, East Wolverine G-37 et Heron H-73. Nous élargissons le plan stratigraphique des phénomènes précédemment créé pour la marge de Scotian, au large des côtes de la Nouvelle-Écosse, aux nouveaux secteurs à l’est le long de la zone méridionale des Grands bancs, où nous reconnaissons quatre nouveaux phénomènes stratigraphiques séquentiels dans les diagraphies des puits et nous modifions la définition d’une surface régionale antérieurement reconnue. Les nouvelles surfaces régionales modifiées sont la discordance de l’Albien précoce, la surface d’inondation maximale (SIM) du Bathonien tardif, la SIM du Bajocien tardif (SIM du Bathonien/Bajocien rebaptisée), la discordance bajocienne?/toarcienne et la SIM du Pliensbachien tardif. Nous reconnaissons la « discordance d’Avalon » et la « discordance de base-tertiaire » d’études antérieures en tant que regroupements de plusieurs discordances d’échelle plus modeste et nous déterminons leur âge de façon plus précise dans les puits étudiés. Une amélioration notable par rapport à nos plans antérieurs des phénomènes survenus dans la marge de Scotian est l’élargissement de la stratigraphie des phénomènes au cours du Jurassique précoce au moyen de repères stratigraphiques marins. Nous comparons le plan des phénomènes du Jurassique précoce au site 547B du projet de forage en eau profonde sur la marge marocaine conjuguée pour mieux limiter les intervalles éventuels de roche mère et les débuts de l’océan Atlantique central.
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Geochemistry, tectonic setting, and petrogenesis of the Coldbrook Group and associated plutons, southern New Brunswick, Canada: A unique Late Ediacaran magmatic episode in Avalonia
Alicia P. Escribano et Sandra M. Barr
p. 241–257
RésuméEN :
The Coldbrook Group is a unique suite of late Ediacaran volcanic and epiclastic rocks deposited in an extensional setting in the Avalonian Caledonia terrane of southern New Brunswick. It is informally divided into a lower part composed of mainly andesitic to dacitic tuffs and epiclastic sedimentary rocks intruded by bimodal plutons, and an upper part composed mainly of mafic flows and tuffs interlayered with but mainly overlain by rhyolitic flows and tuffs and minor epiclastic sedimentary rocks. Recent U–Pb (zircon) dating of four formations in the Coldbrook Group and a subvolcanic granitic dome led to the proposal that the lower and most of the upper Coldbrook Group and associated plutons were formed within <760 kyr at about 551.5 Ma whereas the uppermost rhyolite (Fundy Trail Parkway rhyolite) and underlying basalt of the Hosford Brook Formation formed in a younger event at about 549.5 Ma. Overlapping dates and chemical data also suggest that the subvolcanic granitic domes are the plutonic counterparts of the ca. 551.5 Ma felsic volcanic rocks whereas the other granitic plutons represent extracted melts that evolved separately. Whole-rock geochemical and isotopic data combined with previous field work and map information and integrated with the geochronological data provide new insights into the genesis of these magmas and their change from intermediate to bimodal magmatism. The data indicate that the volcanic and plutonic rocks are mainly tholeiitic and were derived from varying proportions of juvenile melts and recycled older arc lithosphere. The mafic rocks have chemical similarities to flood basalts which inherited some calc-alkalic signatures from older arc-like rocks. Intermediate magmas that formed much of the lower Coldbrook Group had larger lithospheric inputs and thus have mainly calc-alkalic signatures. The Vernon Mountain, Blackall Lake and Silver Hill area rhyolites represent evolved melts derived from the lower Coldbrook Group magmas, and their chemical differences are interpreted to result from melt extraction and solid-liquid dripping magmatic processes. Enhanced extension and thinning led to formation of less lithosphere-contaminated melts that formed the ca. 549.5 Ma bimodal units of the upper Coldbrook Group.
FR :
Le groupe de Coldbrook est une succession de roches volcaniques et épiclastiques de l’Édiacarien tardif qui se sont déposées à l’intérieur d’un milieu de distension dans le terrane avalonien de Caledonia dans le sud du Nouveau-Brunswick. Le groupe est officieusement divisé en une section inférieure composée de tufs principalement andésitiques à dacitiques et de roches sédimentaires épiclastiques pénétrés par des plutons bimodaux, et en une section supérieure essentiellement constituée de tufs et de coulées mafiques interstratifiées avec des tufs et des coulées rhyolitiques ainsi qu’une quantité modeste de roches sédimentaires épiclastiques qui, toutefois, les recouvre principalement. Une datation U–Pb (sur zircon) des quatre formations dans le groupe de Coldbrook et d’un pluton granitique subvolcanique a abouti à la proposition que la section inférieure et la majeure partie de la section supérieure du groupe de Coldbrook et les plutons associés se sont formés il y a moins de 760 milliers d’années, soit il y a environ 551,5 Ma, alors que la rhyolite sommitale (rhyolite de la Promenade du Sentier Fundy) et le basalte sous-jacent de la Formation de Hosford Brook se sont formés au cours d’un épisode plus récent il y a environ 549,5 Ma. Les dates qui se chevauchent et les données chimiques permettent par ailleurs de supposer que les intrusions granitiques subvolcaniques constituent les équivalents plutoniques des roches volcanofelsiques d’il y a environ 551,5 Ma tandis que les plutons granitiques représentent des magmas extraits ayant évolué séparément. Des données isotopiques et géochmiques de roche totale combinées à de l’information cartographique et de l’information émanant de travaux sur le terrain antérieurs intégrées aux données chronologiques livrent de nouveaux renseignements sur la genèse de ces magmas et leur transformation d’un magmatisme intermédiaire à bimodal. Les données révèlent que les roches volcaniques et plutoniques sont principalement tholéiitiques et qu’elles sont provenues de proportions variables de magmas juvéniles et de la lithosphère d’un arc âgé recyclé. Les roches mafiques ont des similarités chimiques avec les basaltes de plateau et les signatures calco-alcalines héritées des roches d’arc volcanique âgées. Les magmas intermédiaires qui constituent la section inférieure du groupe de Coldbrook ont bénéficié d’afflux lithosphériques plus substantiels et affichent en conséquence des signatures essentiellement calco-alcalines. Les rhyolites des secteurs du mont Vernon, du lac Blackall et de la colline Silver représentent des magmas provenant de magmas de la section inférieure du groupe de Coldbrook et leurs différences chimiques sont interprétées comme un résultat des processus magmatiques de stillation solide-liquide et d’extraction de magma. L’extension et l’amincissement accrus ont entraîné la formation de magmas moins contaminés par la lithosphère qui ont créé les unités bimodales il y a environ 549,5 Ma dans la section supérieure du groupe de Coldbrook.
Abstracts
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Atlantic Geoscience Society Abstracts: 49th Annual Colloquium and General Meeting, February 3 and 4, 2023
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Geological Association of Canada, Newfoundland and Labrador Section Abstracts: Spring Technical Meeting, April 24 and 25, 2023
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Atlantic Universities Geoscience Conference Abstracts: 73rd Annual Conference, October 19–21, 2023