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Notre collaborateur revient à la charge avec un nouvel article en réponse à celui de M. Paul Vallerand paru dans notre dernier numéro. Encore que nous ne partagions pas entièrement le point de vue de M. Ladouceur, nous avons cru bon de lui offrir à nouveau l’hospitalité, parce que nous tenons à la liberté de pensée dans notre revue et aussi parce que notre collaborateur a raison quand il réclame une meilleure formation de l’agent. Tous les gens qui envisagent le problème de très haut doivent en convenir, croyons-nous. Quant au switching même nous laissons à M. Ladouceur la responsabilité de son opinion, agréable comme certains vins jeunes et vifs, mais comme eux un peu dangereux par leurs effets insoupçonnés.
A nos lecteurs de juger. Ils ont deux points de vue : l’un officiel et, sous beaucoup d’aspects, tout à fait défendable; l’autre assez vif, tentant, mais, à cause des abus de tous les jours, souvent, sinon toujours dangereux. Que voilà une excellente manière de « ménager la chèvre et le chou », dira-t-on peut-être! Lecteur qui pensez ainsi, souvenez-vous que cette question est extrêmement difficile à trancher sans restrictions. Il nous semble qu’entre l’orthodoxie de M. Vallerand et l’hétérodoxie de M. Ladouceur, il y a place pour des cas d’exception, dont le nombre ne doit pas être trop grand si l’on ne veut pas que l’assurance sur la vie continue d’être un véritable jeu de massacre. – G.P.