Les ateliers de l'éthique
The Ethics Forum
Volume 10, numéro 2, été 2015
Sommaire (14 articles)
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Liminaire
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Building Happiness Indicators Some Philosophical and Political Issues
Xavier Landes
p. 4–37
RésuméEN :
Happiness has become a central theme in public debates. Happiness indicators illustrate this importance. This article offers a typology of the main challenges conveyed by the elaboration of happiness indicators, where happiness can be understood as hedonia, subjective well-being, or eudaimonia. The typology is structured around four questions: (1) what to measure?—i.e., the difficulties linked to the choice of a particular understanding of happiness for building an indicator; (2) whom to include?—i.e., the limits of the community monitored by such an indicator; (3) how to collect the data?—i.e., the difficulties stemming from objective and subjective reporting; (4) what to do?—i.e., the concerns about the use of happiness indicators in public policy. The major points of normative contention are discussed for each of these dimensions. The purpose of this article is to contribute in a constructive manner to happiness research by offering an overview of some major philosophical and political challenges of building happiness indicators. The conclusion underlines the importance of the strategy of diversification- hybridization, which consists in setting a variety of indicators or composite indicators that articulate different understandings of happiness. It is stressed that happiness indicators raise democratic and institutional issues with which normative thinkers should deal.
FR :
Le bonheur est devenu un thème central dans les débats publics. Les indicateurs de bonheur illustrent cette importance. Cet article offre une typologie des principaux enjeux contenus dans le travail d’élaboration d’indicateurs de bonheur quand ce dernier est compris comme hedonia, bien-être subjectif ou eudaimonia. La typologie est structurée autour de quatre questions : 1) que mesurer?, où sont en jeu les difficultés liées au choix d’une compréhension particulière du bonheur pour construire un indicateur; 2) qui inclure?, c’est-à-dire comment tracer les limites de la communauté morale qui est l’objet d’un tel indicateur; 3) comment collecter les données?, où on interroge les difficultés propres aux techniques subjectives et objectives de collecte de données; 4) que faire?, où on soulève l’enjeu des craintes quant à l’usage d’indicateurs de bonheur dans les politiques publiques. Les points majeurs de dispute normative sont discutés pour chaque dimension. Nous espérons ainsi contribuer de manière constructive à la recherche sur le bonheur en offrant un aperçu de quelques défis philosophiques et politiques majeurs relatifs à la construction d’indicateurs de bonheur. Nous concluons en soulignant l’importance de la stratégie de diversification-hybridation qui consiste à mettre en place des indicateurs variés ou composites articulant différentes compréhensions du bonheur. Ces indicateurs soulèvent des enjeux démocratiques et institutionnels que les penseurs normatifs doivent considérer.
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Moral Animals and Moral Responsibility
Albert W. Musschenga
p. 38–59
RésuméEN :
The central question of this article is, Are animals morally responsible for what they do? Answering this question requires a careful, step-by-step argument. In sections 1 and 2, I explain what morality is, and that having a morality means following moral rules or norms. In sections 3 and 4, I argue that some animals show not just regularities in their social behaviour, but can be rightly said to follow social norms. But are the norms they follow also moral norms? In section 5, I contend, referring to the work of Shaun Nichols, that the basic moral competences or capacities are already present in nonhuman primates. Following moral rules or norms is more than just acting in accordance to these norms; it requires being motivated by moral rules. I explain, in section 6, referring to Mark Rowlands, that being capable of moral motivation does not require agency; being a moral subject is sufficient. Contrary to moral agents, moral subjects are not responsible for their behaviour. Stating that there are important similarities between animal moral behaviour and human, unconscious, automatic, habitual behaviour, I examine in section 7 whether humans are responsible for their habitual moral behaviour, and if they are, what then the grounds are for denying that moral animals are responsible for their behaviour. The answer is that humans are responsible for their habitual behaviour if they have the capacity for deliberate intervention. Although animals are capable of intervention in their habitual behaviour, they are not capable of deliberate intervention.
FR :
La question centrale dans cet article est celle de savoir si les animaux sont moralement responsables de ce qu’ils font. Répondre à cette question nécessite une argumentation minutieuse et progressive. Dans les sections 1 et 2, j’explique ce qu’est la moralité, et qu’être doté de moralité signifie de se conformer à des règles ou à des normes morales. Dans les sections 3 et 4, je pose que certains animaux ne se contentent pas de montrer des régularités dans leur comportement social, mais qu’ils suivent aussi véritablement des normes sociales. Toutefois, les normes qu’ils suivent sont-elles morales? Dans la section 5, je prétends, en me référant aux travaux de Shaun Nichols, que les compétences ou capacités morales de base sont déjà présentes chez les primates non humains. Respecter des règles ou des normes morales est bien plus que d’agir conformément à ces normes; cela requiert d’être motivé par des règles morales. Dans la section 6, me référant à Mark Rowlands, j’explique que d’être capable de motivation morale ne nécessite pas d’être un agent moral; le fait d’être un sujet moral suffit. Contrairement aux agents moraux, les sujets moraux ne sont pas responsables de leur comportement. Affirmant qu’il y a de grandes similitudes entre le comportement moral d’un animal et le comportement inconscient, automatique et habituel d’un humain, je me penche, dans la section 7, sur la question de savoir si les humains sont responsables de leur comportement moral habituel, et si tel est le cas, sur quelle base on peut alors nier le fait que les animaux sont eux aussi responsables de leur comportement. La réponse à cette question est que les humains sont responsables de leur comportement habituel s’ils disposent d’une capacité d’intervention réfléchie, délibérée. Bien que les animaux soient capables d’intervenir dans leurs comportements habituels, ils ne peuvent le faire de manière réfléchie, délibérée.
Dossier : La philosophie politique en deçà et au-delà de l’État
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Sous la direction de Benoît Morissette et Yann Allard-Tremblay
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La philosophie politique en deçà et au-delà de l’État : introduction
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Pluralisme et sécularisation : une critique de Charles Taylor
Didier Zúñiga
p. 65–88
RésuméFR :
Le présent article examine la façon dont Charles Taylor a entrepris de poser le problème politique de la sécularisation. Plus spécifiquement, nous voudrions montrer que, si son effort pour articuler une théorie de l’aménagement de la diversité morale et religieuse a certes contribué à critiquer les régimes rigides de la laïcité, Taylor accorde une prééminence incontestable à la liberté de conscience. Or, notre analyse entend démontrer que, selon cette vue, il n’y a pas de place pour l’autonomie religieuse. Notre hypothèse est qu’en présentant les conflits moraux et religieux comme des enjeux de justice, Taylor néglige l’important clivage existant entre, d’une part, les questions de reconnaissance reliées à la différence culturelle et, d’autre part, les revendications d’autorité exprimées par des groupes — et pas simplement des membres individuels — au sein de la sphère publique.
EN :
This paper aims to challenge the assumption that Charles Taylor’s conception of political secularism is pluralist. The article argues that, although Taylor’s work provides the basis for an important critique of the most rigid forms of secularism, his theory places a strong focus on individual conscience. Yet Taylor’s almost exclusive concern for individual conscience excludes the pluralist claim to religious institutional autonomy. In addition, this article argues that Taylor presents moral and religious conflicts as questions of justice, which can be resolved with a correct interpretation of freedom of conscience. Against Taylor’s conception of “laïcité,” the article attempts to show that these problems are best grasped as conflicts between the authority of different groups—not just individuals—and that of the state.
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The Principle of Subsidiarity as a Constitutional Principle in the EU and Canada
Andreas Follesdal et Victor M. Muñiz Fraticelli
p. 89–106
RésuméEN :
A Principle of Subsidiarity regulates the allocation and/or use of authority within a political order where authority is dispersed between a centre and various sub-units. Section 1 sketches the role of such principle of subsidiarity in the EU, and some of its significance in Canada. Section 2 presents some conceptions of subsidiarity that indicate the range of alternatives. Section 3 considers some areas where such conceptions might add value to constitutional and political deliberations in Canada. Section 4 concludes with some reminders of crucial contested issues not fully resolved by appeals to subsidiarity alone, exemplified by the protection of human rights.
FR :
Un principe de subsidiarité réglemente la répartition et/ou l’usage de l’autorité au sein d’un ordre politique où l’autorité est dispersée entre un centre et des sous-unités variées. La section 1 de cet article montre le rôle d’un tel principe de subsidiarité dans l’Union européenne, et certaines de ses implications au Canada. La section 2 présente des conceptions de la subsidiarité qui indiquent un éventail d’alternatives. La section 3 considère certains domaines où de telles conceptions pourraient ajouter de la valeur aux délibérations constitutionnelles et politiques au Canada. La section 4 conclut en rappelant certains problèmes cruciaux contestés, non entièrement résolus par les seuls appels à la subsidiarité, exemplifiés par la protection des droits humains.
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Hopeful Losers? A Moral Case for Mixed Electoral Systems
Loren King
p. 107–121
RésuméEN :
Liberal democracies encourage citizen participation and protect our freedoms, yet these regimes elect politicians and decide important issues with electoral and legislative systems that are less inclusive than other arrangements. Some citizens inevitably have more influence than others. Is this a problem? Yes, because similarly just but more inclusive systems are possible. Political theorists and philosophers should be arguing for particular institutional forms, with particular geographies, consistent with justice.
FR :
Les démocraties libérales encouragent la participation citoyenne et protègent nos libertés. Pourtant, ces régimes élisent des politiciens et décident de problèmes importants via les systèmes électoral et législatif, qui sont moins inclusifs que d’autres arrangements. Certains citoyens ont inévitablement plus d’influence que d’autres. Est-ce un problème? Oui, parce que des systèmes similairement justes, mais plus inclusifs, sont possibles. Les théoriciens et philosophes politiques devraient ainsi plaider en faveur de formes institutionnelles particulières, aux géographies précises, en cohérence avec la justice.
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Global Justice and the New Regulatory Regime
Kevin W. Gray et Kafumu Kalyalya
p. 122–138
RésuméEN :
In this paper we challenge the role of consent in the global order by discussing current modes of international law making in the global order. We contend that the features of state consent in international law depart substantially from those assumed by theorists of the liberal order, who subscribe, in most cases, to the realist conception of state action. We argue, against those theorists, that state consents to coercive measures, and the state’s role in carrying them out, has ceased to be central to an account of global law. We conclude that international law—often thought of as law beyond the state—now has expanded its scope to reach individuals and corporations, and that this change has important ramifications for theories of global justice.
FR :
Dans cet article, nous interrogeons le rôle de l’accord dans l’ordre global en discutant les modes courants de constitution des lois internationales au sein de cet ordre. Nous prétendons que les fonctions de l’accord étatique en loi internationale s’écartent substantiellement de celles assumées par les théoriciens de l’ordre libéral, qui souscrivent, dans la plupart des cas, à la conception réaliste de l’action étatique. Contre ces théoriciens, nos posons que l’État consent à des mesures coercitives, et que le rôle de l’État d’effectuer celles-ci a cessé d’être central dans l’explication de la loi globale. Nous concluons que la loi internationale – souvent pensée comme une loi hors de l’État – a maintenant étendu son spectre jusqu’aux individus et corporations, et que ce changement a d’importantes ramifications que les théories globales de la justice devraient considérer.
Dossier : Book Symposium on Alan Patten’s Equal Recognition: The Moral Foundations of Minority Rights
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Sous la direction de Catherine Lu
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Book Symposium on Alan Patten’s Equal Recognition: The Moral Foundations of Minority Rights: Introduction
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Multiculturalism on the Back Seat? Culture, Religion, and Justice
Jocelyn Maclure
p. 141–146
RésuméEN :
Alan Patten’s Equal Recognition is a major contribution to the normative literature on minority rights. I nonetheless suggest that liberal culturalism as a normative theory, even in Patten’s sophisticated version, is ill suited to deal with the challenges related to the status of religion in the public sphere that are so prevalent in contemporary democracies. In addition, I submit that Patten did not supply a fully convincing answer to the argument that liberal egalitarianism, well understood, is capacious enough to secure fair terms of social cooperation for members of cultural minorities, making the (allegedly burdensome) language of “cultural rights” and “cultural recognition” superfluous.
FR :
Le livre Equal Recognition d’Alan Patten contribue de façon majeure aux travaux de philosophie politique sur les droits des minorités culturelles. Je suggère néanmoins que la théorie normative qu’est le « culturalisme libéral », y compris dans la version sophistiquée défendue par Patten, n’est pas outillée pour penser les omniprésents défis concernant le statut de la religion dans l’espace public. De plus, j’avance que Patten n’a pas été en mesure d’offrir une réponse pleinement satisfaisante à ceux qui soutiennent que l’égalitarisme libéral bien compris est en mesure d’offrir des termes de coopération sociale justes aux membres des minorités culturelles, sans devoir être complété par des « droits culturels » ou par le langage de la « reconnaissance » des cultures.
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Neutrality as a Basis for Minority Cultural Rights
Andrew Lister
p. 147–156
RésuméEN :
This comment examines the idea of ‘neutrality of treatment’ that is at the heart of Alan Patten’s defense of minority cultural rights in Equal Recognition. The main issue I raise is whether neutrality of treatment can do without an ‘upstream’ or foundational commitment to neutrality of justification.
FR :
Ce commentaire se penche sur le concept de « neutralité de traitement » au coeur de la défense des droits des minorités culturelles qu’offre Alan Patten dans son livre Equal Recognition. La principale question que je pose est celle de savoir ce que peut la neutralité de traitement si elle ne repose pas sur un engagement fondamental, en amont, quant à la neutralité de justification.
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Equality, Responsibility, and Culture: A Comment on Alan Patten’s Equal Recognition
Jonathan Quong
p. 157–168
RésuméEN :
Alan Patten presents his account of minority rights as broadly continuous with Ronald Dworkin’s theory of equality of resources. This paper challenges this claim. I argue that, contra Patten, Dworkin’s theory does not provide a basis to offer accommodations or minority rights, as a matter of justice, to some citizens who find themselves at a relative disadvantage in pursuing their plans of life after voluntarily changing their cultural or religious commitments.
FR :
Alan Patten considère que sa théorie des droits des minorités s’inscrit en continuité avec celle de l’égalité des ressources chez Donald Dworkin. Cet article interroge cette affirmation. Je soutiens que, contrairement à ce que pense Patten, la théorie de Dworkin ne fournit pas de base en vue d’accommodations ou des droits de la minorité, en ce qui a trait à la justice, à des citoyens relativement désavantagés par la poursuite de leur plan de vie après avoir volontairement changé de culture ou d’engagements religieux.
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Liberal Culturalism and the National Minority/Immigrant Dichotomy
Catherine Lu
p. 169–173
RésuméEN :
Is the discrepancy between the cultural and linguistic rights of immigrants on the one hand and national groups on the other justified, with the latter group typically enjoying a fuller set of such rights than the former category? Patten presents a case for accepting some modest departures from neutrality in the treatment of immigrants’ cultural rights and that of majority and minority national groups. I challenge his thesis by asking whether such departures are justified with respect to already settled (as opposed to prospective) immigrants; whether the situational argument for unequal treatment is inconsistent with the theory of culture offered earlier in the book; and whether contexts of historical injustice against immigrant groups might complicate judgements about the national minority/immigrant dichotomy with respect to minority cultural rights.
FR :
L’opposition entre les droits culturels et linguistiques des immigrants, d’une part, et ceux des groupes nationaux, d’autre part, est-elle justifiée, considérant que ces derniers apprécient un ensemble plus complet de tels droits que ne le font les immigrants? Patten pose que de modestes écarts de neutralité seraient acceptables dans le traitement des droits culturels des immigrants et ceux de la majorité ainsi que ceux de groupes nationaux minoritaires. Je critique sa thèse en demandant si de tels écarts sont justifiés eu égard aux immigrants déjà installés (plutôt qu’à venir); si l’argument pour les traitements inégaux n’est pas incompatible avec la théorie de la culture offerte auparavant dans le livre; enfin si les contextes d’injustice historique contre les groupes d’immigrants ne compliquent pas les jugements sur la dichotomie entre minorité nationale et immigrants lorsqu’il s’agit des droits des minorités culturelles.
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Equal Recognition: A Reply to Four Critics
Alan Patten
p. 177–191
RésuméEN :
Equal Recognition seeks to restate the case in favour of liberal multiculturalism in a manner that is responsive to major objections that have been advanced by critics in recent years. The book engages, among other questions, with two central unresolved problems. First, how should ideas of culture and cultural preservation be understood, given widespread suspicion that these ideas rely on an unavowed, but objectionable, form of essentialism? And, second, what exactly is the normative basis of cultural rights claims, and what are the limits on those claims? My four commentators advance a variety of different criticisms of the book’s answers to these questions. I offer replies to each of their main challenges.
FR :
Equal Recognition réaffirme l’argument en faveur du multiculturalisme libéral de façon à répondre aux objections majeures qui lui ont été adressées ces dernières années. Le livre se penche, entre autres, sur deux problèmes centraux, non résolus. Premièrement, comment les idées de culture et de préservation culturelle devraient être comprises, étant donné la suspicion répandue selon laquelle ces idées se fondent sur une forme d’essentialisme aussi inavoué que répréhensible? Deuxièmement, quelle est exactement la base normative des requêtes de droits culturels, et quelles sont les limites à ces requêtes? Mes quatre commentateurs avancent une variété de critiques différentes quant aux réponses que ce livre apporte à ces questions. Je réponds ici à chacune d’elles.