EN :
In a recent article, Marylin Strathern (1987) suggested that feminism and anthropology exist in fundamental tension, stemming from the different ways they constitute their subject matter as “other,” and from their divergent conceptualizations of experience. Whereas anthropology attempts, if incompletely, to bridge the gap between self and other, the authority of feminism resides in the maintenance of that gap – here, between women and men. However I argue that not all feminist writing can be seen in this light. In the postmodern situation feminism and anthropology clearly intersect, for both employ forms of deconstructive practice to expose and possibly critique the contexts in which “others” (including the writers themselves) are embedded.
FR :
Dans un article récent, Marylin Strathern (1987) suggérait que le féminisme et l′anthropologie existent dans une tension fondamentale provenant des différentes voies que constitue la matière de leur sujet comme « autre », et de leurs conceptualisations différentes de l′expérience. Alors que l′anthropologie tente, imparfaitement, de combler l′écart entre soi-même et l′autre, l′autorité du féminisme en la matière réside dans le maintien de cet écart – ici, entre femmes et hommes. Quoi qu′il en soit, je soutiens que tous les écrits féministes ne peuvent être compris dans ce sens. Dans la situation postmoderne, féminisme et anthropologie s′entrecroisent clairement, tous deux emploient des formes de pratiques déconstructives en exposant et en critiquant possiblement les contextes dans lesquels les « autres » (incluant les écrivains eux-mêmes) sont placés.