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Mettant le travail de Janieta Eyre en parallèle avec celui d’autres artistes - la poétesse Sylvia Plath, la photographe Diane Arbus, les cinéastes David Lynch et Alekseï Balabanov -, l’auteur estime qu’elle a élaboré un genre personnel de « grotesque mélancolique ». Selon lui, la mélancolie n’aura jamais paru aussi séduisante que dans la récente série de l’artiste, What I haven't told you (2003-2006). Il fait appel aux écrits de Rudolf Otto sur la crainte du sacré, puis souligne la parenté de sensibilité entre le travail d’Eyre et Malpertuis de Jean Ray, chef-d’oeuvre du grotesque romantique. D’après La métamorphose de Kakfa, il avance que, chez Eyre, l’identité est complètement mutable et que ses métamorphoses frôlent le sublime.