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La productivité du binôme Reine Meylaerts et Kobus Marais en tant que directeurs de publication ne cesse d’étonner. Depuis 2019, ils ont coordonné trois collectifs réunissant de nombreux traductologues d’origines aussi diverses que leurs intérêts de recherche. De plus, Marais a produit une monographie et édité deux volumes à lui seul, pour un total de six ouvrages publiés chez Routledge et Bloomsbury.
Le volume analysé constitue le sommet de cette vague de publications sur la complexité en traductologie. Les deux directeurs du collectif signent une substantielle introduction suivie de vingt-trois chapitres qui revisitent dans une optique complexe presque toutes les approches contemporaines de la discipline. Il s’agit non pas d’un survol actualisé dans un nouveau « tournant », mais d’une reformulation des bases théoriques de la discipline. Elle se justifie par un profond changement épistémologique dû à des découvertes scientifiques dont les fondements théoriques remontent à plusieurs décennies, mais qui ont récemment pénétré le quotidien avec des accents parfois apocalyptiques. Le changement climatique, l’informatique quantique et l’intelligence artificielle[1] n’en sont que les exemples les plus marquants.
Meylaerts et Marais établissent cette « raison d’être » du volume dès le début de leur introduction. Ils soulignent la nécessité de redéfinir la traduction non plus comme produit mais comme processus complexe et imprévisible qui ne touche pas seulement l’écrit, la littérature en particulier. D’où la nécessité de dépasser aussi les catégories binaires du type original/traduction, source/cible. Cela découle de la prolifération dans l’espace et le temps des objets hyper- et multimodaux (p. 1)[2].
Au lieu de conceptualiser la traduction uniquement comme objet de recherche, ils proposent, en citant Maud Gonne, de la considérer aussi sous l’angle des « pratiques de recherche, construction de processus, (ré)assemblage et (re)connexion au social[[3]], de même qu’outil épistémologique tout-englobant et concept ontologique autant que produit de la connaissance » (p. 1; je souligne).
L’ouvrage se divise en cinq parties : Introduction, Foundations, Object translation, Representament translation, Interpretant translation. La recherche de Marais s’inspire en grande partie de Peirce et de sa conception complexe du signe qui est à la base de la communication où s’insère la traduction. Les directeurs de ce collectif en élargissent la signification pour que le volume puisse servir d’outil dans l’étude de la traduction au sens large (p. 5).
Dans la partie « Foundations », le chapitre d’Álvaro Marín García, intitulé « Epistemological positions », est remarquable. Il est abondamment cité dans l’introduction, ce qui indique l’importance accordée à l’épistémologie; d’autres auteurs s’y arrêtent aussi pour encourager la réflexion épistémologique sur la traduction (Marín García, Gonne, Assis Rosa, Buts, Baer) ou pour justifier le maintien des distinctions binaires et autres délimitations traditionnelles dans certains contextes ou à certaines fins comme en informatique classique (Bowker).
Le chapitre sur l’ontologie, intitulé « Ontological positions », de Piotr Blumczynski et Neil Sadler est d’un intérêt particulier, soulignant que les orthodoxies sur la traduction ont cédé la place à une réflexion sur ce qu’elle peut ou pourrait être, car si l’ontologie nous permet de penser la traduction, celle-ci nous aide en retour à penser l’ontologie (p. 47). On reconnaît ici le principe dialogique de la complexité, qui préserve « la dualité au sein de l’unité » (Morin, 2005, p. 98). La pensée complexe ouvre sur la réalité et sur l’engagement avec cette réalité. Telle est la proposition fondamentale des deux auteurs du chapitre touchant à un sujet que beaucoup jugent purement abstrait.
La partie « Objet translation » réunit trois chapitres consacrés aux approches respectivement biosémiotiques, issues de la sociologie de la connaissance, écologiques. Ces trois sujets élargissent considérablement la portée traductologique du livre. À titre d’exemple, Kalevi Kull rend compte des études biosémiotiques sur les processus prélinguistiques nécessaires pour comprendre la sémiose interespèces. Il signale combien il importe de créer des concepts et un métalangage pour avancer dans ces recherches comme c’est le cas dans la plupart des sciences nouvelles.
La partie « Representamen translation » est la plus fournie. Elle réunit quatorze des vingt-trois chapitres de l’ouvrage. C’est là que les différentes approches traductologiques sont mises à l’épreuve de la complexité. Salah Basalamah « cartographie » un bon nombre de travaux qui relient la traduction à la philosophie dans l’espoir d’une plus grande interdisciplinarité en traductologie.
Christiane Nord s’exprimant sur les approches fonctionnelles souligne que des aspects intersémiotiques y ont toujours figuré. Alexandra Assis Rosa s’appuyant sur Pym constate que malgré ses nombreuses critiques, les « Descriptives approaches » ont permis d’accumuler d’importantes connaissances sur la diversité des comportements traductifs dans différentes cultures. Elle signale l’expansion de l’objet d’étude grâce aux interactions avec d’autres approches, notamment la théorie du polysystème d’Even-Zohar.
Sergey Tyulenev et Wenyan Luo présentent l’historique des « Systems approaches » en traductologie, depuis Jakobson et Peirce en passant par l’incontournable Even-Zohar jusqu’à Holz-Mäntäri, Bourdieu et Luhmann sur lequel ils s’arrêtent en détail. Dans la section qu’ils consacrent aux structures non systémiques, Tyulenev et Luo explorent des « appareils théoriques plus flexibles » (p. 215) pour tenir compte des phénomènes éphémères et moins stables qui excluent l’utilisation efficace d’une approche systémique, par exemple la théorie de l’acteur-réseau de Latour. Une section importante de leur chapitre est consacrée aux systèmes sémiotiques qui renvoient au travail pionnier de Lotman. La valeur didactique du chapitre est considérable et pourrait servir dans les cours théoriques des cycles supérieurs.
Brian James Baer aborde ensuite les « Cultural approaches », en commençant par les définitions de la notion de culture dans plusieurs langues et plusieurs disciplines, ce qui rompt avec le regrettable monolinguisme des sources bibliographiques en traductologie. Dans le même esprit, il passe en revue les travaux de Jakobson, pionnier en la matière, ceux de Steiner, Sapir-Whorf, Vinay-Darbelnet, Fedorov, Benjamin, Bakhtine, Spivak, Even-Zohar et d’autres. Baer explore également le traitement de traduction et culture en dehors de la traductologie, notamment chez Bhabha, Semenenko, Pratt et Halliday. Dans la section finale, « New directions », Baer mentionne Latour, Cronin et Marais, en particulier l’appel de ce dernier en 2014 en faveur d’une nouvelle épistémologie en traductologie. Le constat de la force et de la faiblesse simultanée de l’approche culturelle constitue là encore une vision dialogique complexe en accord avec le thème de l’ouvrage.
Dans le chapitre « Sociological approaches », Moira Inghilleri étudie l’apport de Bourdieu dans l’optique de Latour et Callon sur les réseaux et les objets (p. 241). L’objectif est de montrer que les photographies de Bourdieu dans l’Algérie des années de lutte pour l’indépendance (1950-1960) ont la même valeur épistémologique que d’autres objets de recherche du sociologue (p. 258). Les photos, quasi-objets et quasi-sujets, sont lues en réseau dans l’esprit de Latour. Contrairement aux précédentes, cette étude intéressante par elle-même ne tient pas la promesse de son titre qui annonce un tour d’horizon des approches sociologiques.
Jan Buts se penche ensuite sur les « Activist approaches ». Il propose une analyse holistique d’éléments qui entourent l’activisme en traductologie – relativité linguistique, « rectitude politique », résistance et représentations – autour du genre et de la sexualité, lieux de lutte privilégiés (p. 269), ce qui focalise l’attention sur l’interaction de deux versants de la traductologie en perte de vitesse : postcolonialisme et féminisme. Vient ensuite l’activisme collaboratif en traduction non professionnelle sur les réseaux sociaux, dans l’audiovisuel et d’autres sites technologiques contemporains. On apprécierait un arrêt plus substantiel sur les développements récents de ce type d’activisme et sur les études traductologiques correspondantes pour au moins constater la nécessaire distinction entre « l’activisme réactif et persuasif (militant ou 1.0) hérité du XXe siècle et l’activisme réactif et proactif (activiste ou 2.0) dans le contexte qualitativement différent de ce début du XXIe siècle » (Colón Rodríguez, 2019, p. 157). Signalons la partie consacrée aux « Translation chains » (p. 272) où l’auteur explore, dans l’esprit complexe du volume et citant Marais, les « processus dynamiques » (ibid.) de la traduction et en conséquence la temporalité du sens.
Les « Anthropological approaches » sont traitées par Peter Flynn. L’auteur analyse la chronologie des rapports entre sémiotique et traduction dans l’anthropologie sémiotique, l’anthropologie culturelle et sociale et l’anthropologie linguistique. Il considère que cette base est nécessaire pour comprendre les relations sémiotiques entre humains et non-humains. Flynn met systématiquement en relief le processus métacognitif indispensable à la pensée complexe et aux recherches attenantes.
En ce qui concerne « Interdisciplinary approaches », Cornelia Zwischenberger souligne que des notions comme celles de culture, rôle, norme, habitus, cognition ou collaboration qui sous-tendent les divers tournants de la traductologie sont toutes ancrées dans d’autres disciplines (p. 307). Ce qui revient à reconnaître implicitement l’absence d’une épistémologie générale capable de donner du sens à cette prolifération conceptuelle. Depuis ses débuts, la pensée complexe a puisé elle aussi dans les découvertes de plusieurs disciplines. Certains en ont conclu que non seulement l’interdisciplinarité, mais aussi la transdisciplinarité étaient nécessaires (Montuori, 2011). Depuis quelque temps, la traductologie avance dans cette direction : créée en 2012, Translation, a transdisciplinary journal[4] de l’Université de Milan en est la preuve. Des études récentes font le lien entre la traduction et les technologies intégrées à la traduction pour justifier l’intérêt croissant pour la transdisciplinarité (Odacioğlu et al., 2015). Étudier la mouvance transdisciplinaire s’impose désormais en traductologie puisque l’interdisciplinarité semble déjà franchie.
Un chapitre qui porte le même nom également digne de mention est consacré aux « Intersemiotic approaches », rédigé par Susan Petrilli et Margherita Zanoletti. Parmi ses mérites, ce chapitre commence par définir le rapport transdisciplinaire entre traduction et sémiotique, deux concepts qui s’interprètent mutuellement (p. 340). Zanoletti, responsable de la première partie, retrace ce qui a permis de conceptualiser la traduction intersémiotique, critiquant en particulier les perspectives verbocentristes et anthropocentristes en traductologie, ce qui entrave l’innovation, la créativité et l’autonomie en traduction (pp. 340-337), proposant quatre catégories de la traduction intersémiotique : de verbal à verbal, de verbal à non-verbal, de non-verbal à verbal et de non-verbal à non-verbal (ibid.). Elle y montre aussi comment la multimodalité des supports actuels (audiovisuel, musées, technologies numériques, etc.) a contribué à la traduction intersémiotique et à une pensée multimodale qui s’éloigne du verbocentrisme traditionnel, pour en conclure au caractère « composite » des instances de communication (p. 348). Pour sa part, Petrilli soutient qu’il faut étudier la traduction dans le contexte de la sémiotique mondiale. Elle énumère ce qui limite les études traditionnelles dans le domaine, à savoir leur caractère « anthropocentrique, glottocentrique et phonocentrique » (p. 350) et donc le passage nécessaire de « l’anthroposémiosis à la biosémiosis » (ibid.). Elle s’attarde aux concepts de sémiose et de métasémiose, qui correspondent à deux niveaux, celui de l’action immédiate du signe et celui plus complexe d’une science générale des signes. Le regard dialogique sur la condition humaine et non humaine (elle renvoie à Maturana et Varela, 1972) lui permet de faire le lien avec l’interconnectivité, l’interrelation et l’intercorporéité (p. 353). Ce qui fait écho à la « reliance » citée plus haut et dans la note 3 de ce compte rendu de lecture, la « reliance » étant un concept clé de la pensée complexe d’Edgar Morin (2005, 2008).
L’aspect le plus intéressant du chapitre d’Elisabetta Adami intitulé « A social semiotic multimodal approach to translation » est celui des six dimensions de la traduction (intra-mode et inter-modes; intra-media et inter-medias; intra-genre et inter-genres; intra-domaine et inter-domaines; intra-espace et inter-espaces; intra-discourse et inter-discourses) que l’auteure considère comme jouant toutes un rôle dans la communication (p. 384). Sa tentative de mieux comprendre la complexité du processus traductif mérite un suivi attentif.
Dans la dernière partie « Interpretant translation », Douglas Robinson signe le chapitre « Hermeneutic approaches ». Une section consacrée à « l’hétéroglossie bakhtinienne comme système dissipatif » (pp. 424-429) est au diapason de la diversité linguistique des collaborateurs de l’ouvrage. Dans une section ultérieure consacrée aux métaphores matérielles, Robinson cite des termes chinois et russes. Enseigner et faire de la recherche dans un environnement éloigné des influences culturelles d’origine contribuent opportunément à élargir les références et les sources du savoir. À cet égard, Robinson mentionne son expérience finnoise dans une intéressante digression métacognitive.
Dans « Approaches to knowledge translation », Karen Bennet parcourt l’histoire de ce type de traduction en Occident. Dans une section intitulée « Contemporaneity: science’s others », elle termine par un appel implicite à continuer cette recherche. Citant Santos (2016), elle signale l’attention que mériteraient les formes de savoir qu’on a ignorées ou privées de légitimité cognitive (p. 452). Un appel opportun à encourager nos collègues de différentes aires civilisationnelles à partager leur vision.
On ne peut passer sous silence le dernier chapitre du volume « Approaches to reception » de Keyan G. Tomaselli, chercheur à l’Université de Johannesburg. Ce chapitre débute par le récit peu habituel pour un lecteur occidental des impressions reçues en Chine sur l’articulation de la traductologie à ce contexte. Il met l’accent sur le rôle du traducteur-médiateur, indispensable à la diffusion des textes. L’auteur survole ensuite les études de la réception, la phanéroscopie ou phénoménologie peircienne, les études de communication, l’histoire des premiers médias et l’interprétation (au sens de la réception) pour faire le lien entre Stuart Hall et Peirce. Les sept types de réception selon Hall sont décrits et reliés aux trois types d’interprétants selon Peirce. Par cette analyse « reliante », Tomaselli se propose de sémiotiser la recherche sur la réception (p. 480).
En conclusion, il serait pertinent de souligner un aspect regrettable du volume, à savoir l’exceptionnelle densité des ouvrages traductologiques publiés en anglais et la prédominance qui en découle des sources qui font autorité dans le monde anglophone de la complexité. Cela malgré la diversité des collaborateurs de l’ouvrage (26 au total) qui parlent plusieurs autres langues et possèdent une formation en traductologie alimentée d’autres sources que celles du monde anglophone. Cette évidence saute aux yeux quand on cherche dans l’index des théoriciens de la complexité non anglophones qui ne sont pas traduits en anglais ou le sont insuffisamment. Le cas d’Edgar Morin est emblématique, malgré la reconnaissance internationale de ses travaux sur la complexité. Seul Salah Basalamah (p. 152) l’inclut dans sa bibliographie sans néanmoins le citer dans son texte. Sur la question cruciale de l’épistémologie complexe, des auteurs francophones comme Régis Meissonier (2021) ou Jean-Louis Le Moigne (2021) sont ignorés. De même pour l’espace germanophone qui, pour cette raison, produit des ouvrages bilingues allemand-anglais. Le collectif dirigé par Theo Hug de l’Université d’Innsbruck (2019) sur l’oeuvre épistémologique d’Ernst von Glasersfeld en est un bon exemple (on peut le télécharger gratuitement).
Sur le plan éditorial, le développement de la pensée complexe en traductologie a besoin de réseaux, d’analyses et de propositions pour non seulement se différencier de la traductologie traditionnelle, mais surtout pour contribuer au changement épistémologique en cours. Il faut promouvoir une recherche qui repose sur un maximum de liens et de sources. Peu importe qu’on ne maitrise pas une langue, il existe des logiciels de traduction très performants. On peut s’informer à partir de traductions beaucoup plus précises que les approximations du passé. L’essentiel est de se renseigner sur les développements théoriques qui proviennent d’espaces linguistiques et culturels différents pour les incorporer à la réflexion. Il s’ensuivra ainsi une traductologie de la reliance. Espérons que les prochaines publications sur la traductologie complexe en tiendront compte, assurant une postérité à cet ouvrage collectif qui, d’une manière exceptionnelle, ouvre la voie à la recherche et au débat traductologique autour de la complexité sur un grand nombre de sujets fondamentaux.
Parties annexes
Notes
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[1]
Le fait que l’intelligence artificielle puisse échapper au contrôle humain provoque des réactions polarisées. D’une part, une vision apocalyptique de l’humanité subjuguée par les machines (E.M. Forster, The Machine Stops, 1909); d’autre part, l’incapacité structurelle de l’AI à imiter complètement les humains (paradoxe de Moravec), v. p. ex. Watch Computer Scientist Explains One Concept in 5 Levels of Difficulty | 5 Levels | WIRED. V. aussi les positions paradoxales et complexes d’inquiétude et d’optimisme, ou la prédiction d’une prise de contrôle de l’AI pour le meilleur ou pour le pire comme celle de Noam Chomsky : https ://edisciplinas.usp.br/pluginfile.php/7614933/mod_resource/content/1/Opinion%20_%20Noam%20Chomsky_%20The%20False%20Promise%20of%20ChatGPT%20-%20The%20New%20York%20Times.pdf et celle d’Elon Musk : https ://decrypt.co/142159/elon-musk-warns-ai-could-disarm-humanity-achieve-world-peace [consulté le 12 juin 2023].
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[2]
J’ai traduit ou paraphrasé en français tous les passages que je cite.
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[3]
Le syntagme « (re)connecting the social » pourrait se traduire par « reliance sociale », notion analysée en profondeur par Marcel Bolle de Bal (2003) et Edgar Morin (2008). L’équivalent anglais « rebinding » (Bolle de Bal, 2009) serait alors un meilleur terme que « reconnecting ».
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[4]
Disponible à : https://riviste.unimi.it/index.php/translation [consulté le 30 août 2023].
Bibliographie
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- Bolle De Bal, Marcel (2009). « Rebinding Ethics, Ethics of the Rebinding : Two Interpretations by Edgar Morin and Michel Maffesoli ». Nouvelle revue de psychosociologie, 8, 2, pp. 187-198. Disponible à : https://www.cairn-int.info/article-E_NRP_008_0187--rebinding-ethics-ethics-of-the.htm [consulté le 25 juin 2023].
- Colón Rodríguez, Raúl E. (2019). « A Complex and Transdisciplinary Approach to Slow Collaborative Activist Translation », in Kobus Marais et Reine Meylaerts, dir., Complexity Thinking in Translation Studies : Methodological Considerations. New York, Routledge, pp. 152-179.
- Hug, Theo, Josef Mitterer et Michael Schorner, dir. (2019). Radikaler Konstruktivismus : Vergangenheit, Gegenwart und Zukunft. Ernst von Glasersfeld (1917-2010) [Constructivisme radical : passé, présent et futur. Ernst von Glasersfeld (1917-2010)]. Innsbruck, Innsbruck University Press. Disponible à : https://www.uibk.ac.at/iup/buch_pdfs/9783903187528.pdf [consulté le 29 août 2023].
- Le Moigne, Jean-Louis (2021). Les épistémologies constructivistes. Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je? ».
- Meissonier, Régis (2021). Épistémologie en sciences sociales : Entre histoire et personnages. Paris, L’Harmattan.
- Montuori, Alfonso (2011). « Complexity and Transdisciplinarity : Reflection on Theory and Practice ». World Futures : The Journal of Global Education, 69, 4-6, pp. 200-230.
- Morin, Edgar (1995). « La stratégie de reliance pour l’intelligence de la complexité ». Revue internationale de systémique, 9, 2, pp. 105-112. Disponible à : http://www.res-systemica.org/ris/vol-09/vol09-num-02/ris-vol09-num02-p105-112.pdf [consulté le 11 juillet 2023].
- Morin, Edgar (2005). Introduction à la pensée complexe. Paris, Éditions du Seuil.
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