Résumés
Abstract
Port authorities have been important presences in Canada's port cities, playing major roles in determining the physical form and land-use functions of urban waterfront lands. Their formative roles warrant attention from scholars concerned with the city-building process in Canada. This study focuses upon one such body, The Toronto Harbour Commissioners, and how and why it has functioned as a land development agency. An analysis of the commissions Outer Harbour project between 1912 and 1968 shows the commissions central concern with land development: ostensibly presented as a harbour facility, the project was actually intended to be a key component in the commissions proposed redevelopment of Toronto's central waterfront for profitable commercial and residential use. The project also reveals the significance of landfilling in the commissions urban development role, and, incidentally, explains the existence of the three-mile artificial headland projecting out into Lake Ontario from Toronto's waterfront. The role of the commission as a development agency is explained in terms of its original 1911 mandate, which in turn reflects the intentions of the Toronto Board of Trade, the body that had led the drive to create the commission.
Résumé
Les autorités du port ont toujours tenu une place importante dans les villes portuaires du Canada et en sont venues à être largement responsables de l’aménagement et de la vocation des sections des villes en bordure de l’eau. Leur rôle déterminant explique l’intérêt que leur ont porté les spécialistes s’intéressant au développement des villes au Canada. La présente étude porte sur l’une de ces autorités portuaires, la Toronto Harbour Commission, et se penche sur le rôle que celle-ci a joué à titre d’organisme voué à l’aménagement du terrain. Une analyse de l’un des projets de la commission, portant sur l’avant-port, de 1912 à 1968, démontre que l’aménagement du territoire était une préoccupation majeure pour la commission. Ce projet, qui était censé être une installation portuaire, était en fait l’un des principaux éléments d’un plan de réaménagement de la commission : celle-ci avait en effet l’intention de transformer la partie centrale de Toronto donnant sur le lac à des fins rentables, commerciales et résidentielles. Ce projet illustre également l’importance des travaux de remblai dans l’aménagement urbain fait par la commission et explique, entre autres, la présence de la pointe artificielle de trois milles de longueur qui s’avance dans le lac Ontario, en face de Toronto. Le rôle de la commission est décrit à la lumière de son premier mandat de 1911 qui, à son tour, reflète les intentions de la chambre de commerce de Toronto, l’organisme qui avait mené la campagne de propagande pour la création de la commission.
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