EN:
Sequence stratigraphy, as proposed by the Exxon school, represents a new paradigm in geology, whereby sequences are regarded as eustatic in origin, and are therefore to be considered superior, as chrono stratigraphic indicators, to all other recorders of stratigraphie age. Such an approach is built on circular reasoning and may result in a sequence framework consisting of a poorly correlated assortment of regional events with little or no global significance.
Sequence correlation beyond the physical tracing that can be accomplished within an individual basin depends on the use of conventional chronostratigraphic indicators, primarily biostratigraphy.
Biostratigraphic correlation is characterized by imprécisions reflecting therates of evolution and fossil preservation. Global correlation and dating of biozones is hampered by faunal/floral provincialism and errors inherent in numerical (e.g., radiometric) dating. At present, the best available chronostratigraphic dating methods contain potential errors of up to a few million years.This is equal to or greater than the event spacing of the "third-order cycles",which constitute the main subdivisions of Exxon's global cycle chart. Therefore, sequence frameworks in different basins capnot be reliably distinguished on the basis of chronostratigraphic evidence. Much research indicates the importance of regional tectonic processes in the generation of stratigraphie se-quences. For this reason, the test ofglobal synchroneity remains central to a resolution of the tectonic-versus-eu-static debate for these cycles, and this currently constitutes one of the most vigorous and exciting areas of stratigraphic research.
FR:
La notion de stratigraphie séquenti-elle telle que proposée par l'école depensée de Exxon constitue un para-digme nouveau en géologie. Selon cenouveau paradigme, les séquencesprésentent un caractère eustatique àl'origine et par conséquent, doivent êtreconsidérées comme des marqueursstratigraphiques d'une classe supér-ieure à tous les autres marqueurschronostratigraphiques. Une telle ap-proche repose sur un raisonnementtautologique qui pourrait donner lieu àun arrangement des séquences constit-uées d'événements régionaux mal cor-rélés et ayant peu ou pas de valeur àl'échelle planétaire.
Une corrélation séquentielle qui dépasse la simple reconnaissance decaractères physiques à l'intérieur d'unbassin particulier dépend de l'utilisationde marqueurs chronostratigraphiquesconventionnels, principalement bio-stratigraphiques.
La corrélation biostratigraphiquecomporte des imprécisions provenantde la variabilité des taux d'évolution etde préservation des fossiles. L'exis-tence de provincialismes fauniques oufloraux ainsi que d'erreurs inhérentesaux datations chiffrées (c-.à-d. radio-métriques) nuisent aux corrélations àl'échelle planétaire ainsi qu'aux data-tions de biozones. Les meilleures méth-odes actuelles de datation comportentdes erreurs possibles de quelques mil-lions d'années. Cela équivaut à desécarts qui équivalent ou qui sont plusgrands que ceux des « cycles de troisi-ème ordre de grandeur », lesquels con-stituent les principales subdivisions dudiagramme des cycles planétaires del'école de Exxon. Par conséquent, on nepeut différencier de manière fiable lesarrangements séquentiels de différentsbassins, en se basant sur des critèreschronostratigraphiques. De nom-breuses recherches montrent l'impor-tance des mécanismes tectoniques ré-gionaux dans l'élaboration des sé-quences stratigraphiques. En consé-quence, voilà pourquoi le test desynchronisme planétaire est encored'une importance vitale dans la déter-mination du caractère tectonique ouesutatique de ces cycles. Et présente-ment cela constitue l'un des champs derecherche des plus dynamiques et desplus excitants en stratigraphie.