Volume 24, Number 3-4, 2011 La finance entrepreneuriale Guest-edited by Josée St-Pierre and Nazik Fadil
Table of contents (13 articles)
Articles
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L’influence du dirigeant de PME sur les décisions financières en contexte d’hypercroissance : revue de la littérature et illustrations
Christine Teyssier
pp. 11–48
AbstractFR:
De nombreuses PME qui survivent restent petites, soit en raison des potentialités de leurs marchés, soit parce que leurs dirigeants n’ont pas l’intention de croître, notamment pour des raisons de contrôle. Certaines d’entre elles, les « gazelles », se développent beaucoup plus rapidement que les autres. Leur potentiel de contribution à la croissance de l’économie et à la création d’emplois est aujourd’hui considéré comme majeur dans la plupart des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Or la volonté de croissance dans la PME reste difficile à assumer financièrement sur une longue période.
Dans ce travail de recherche, nous montrons qu’il est difficile d’appréhender la problématique financière de la PME indépendamment des caractéristiques de son dirigeant ou de son équipe dirigeante. Ces dernières ont une influence fondamentale sur l’intention de croissance, considérée comme une condition sine qua non à l’atteinte et au maintien d’une trajectoire de développement rapide. À chaque dirigeant correspondent donc « une forme » d’intention de croissance et une personnalisation des principales décisions financières.
Nos propos sont étayés par une revue de la littérature de recherche sur les exigences du phénomène d’hypercroissance et le rôle joué, dans ce contexte précis, par les caractéristiques des dirigeants sur l’intention de croissance et les décisions financières. Nous illustrons nos développements à l’aide de deux études de cas de PME en hypercroissance.
EN:
Numerous surviving SMEs remain little, in consequence of their market potentialities, or because their managers do not want them to grow, in general because they want to keep control of their firm. Some of them, the « gazelles », grow more quickly than the others. Their contribution to the growth of economy and job creation is regarded as a priority in most of OCDE’s countries. Yet, the desire of growth in the SME remains difficult to be financially assumed in the long run.
In this research, we show that it is very hard to comprehend the SME’s financial problematic irrespective of the manager’s or the management team’s characteristics. These characteristics have a fundamental influence on the intention of growth, regarded as a prerequisite to reach and support a fast path of development. Each manager corresponds to “a form“ of intention of growth and a personalization of the main financial decisions.
Our comments are supported by a review of the literature on the requirements of the hyper-growth phenomenon and the role, in this specific context, of the managers’ characteristics on the intention of growth and financial decisions. We illustrate our discussions with two case studies in the situation of hyper-growth.
ES:
Numerosas PyMEs que sobreviven quedan penqueñas, sea por culpa de sus mercados o por decision de sus dirigentes que no suelen crecer para conservar su independencia. Algunas de entre ellas, las « gazelles », se desarollan con mucho mas velocidad que las autras PyMEs. Sus valores añadidos al crecimiento de la economia y a la creacion de empleo es hoy considerado como esencial a la mayor parte de los paises del OCDE. No obstante la voluntad de crecer en las PyMEs queda dificil de asumir sobre larga duracion por la parte financiera.
En este trabajo de investigaccion, monstramos la dificultad de estudiar la problemàtica financiera de las PyMEs sin estudiar las caracteristicas del dirigente y de su equipo de direccion. Aquellas tienen una importancia muy grande sobre la voluntad de crecimiento, lo cual permite lograr y mantener una trayectoria de desarollo rapido. A cada dirigente corresponde una forma de intencion de crecimiento y una personalizacion de las principales decisiones financieras.
Nuestras intenciones se apoyan sobre una revista de la literatura de investigacion sobre las exigencias del hypercrecimiento y del papel jugado, en este contexto, por las caractéristicas de los dirigentes sobre la intencion de crecimiento y las decisiones financieras. Ilustramos nustra reflexion gracias a dos estudios de caso de PyMEs en hypercrecimiento.
DE:
Viele mittelständische Unternehmen bleiben klein, sei es wegen eines beschränkten Markpotentials oder wegen fehlender Wachstumsabsichten seitens des Unternehmers werden dem befürchteten Kontrollverlust. ’Gazellen’ dagegen unterscheiden sich durch überdurchschnittliches Wachstum. In der Mehrzahl der OECD-Länder wird ihr Beitrag zum wirtschaftlichen Wachstum und zur Arbeitsplatzschaffung als bedeutend eingestuft. Wachstumsabsichten in KMUs über eine längere Zeitdauer aufrecht zu erhalten, ist aus finanzieller Perspektive schwierig.
In vorliegender Arbeit zeigen wir auf, dass es nahezu unvorstellbar ist, die finanzwirtschaftlichen Fragestellungen losgelöst vom Unternehmer oder vom Unternehmerteam zu betrachten. Wachstumsabsichten sind eine notwendige Bedingung zur Unternehmensentwicklung und werden in entscheidendem Masse von der Führungsspitze bestimmt. Jeder Unternehmer hat eine eigene Ausprägung an Absichten sowie Präferenzen für Finanzierungsentscheide.
Unsere Propositionen sind durch eine Literaturübersicht, mit besonderer Berücksichtigung der Veröffentlichungen von schnell wachsenden Unternehmen und der Bedeutung des Unternehmers (Wachstumsabsichten und Finanzierungsentscheide), gesichert. Illustriert werden die Vorschläge durch zwei Fallstudien von schnellwachsenden KMU.
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Une mesure de liquidité pour les PME en croissance
Yves Groleau
pp. 49–77
AbstractFR:
L’objectif principal de cet article consiste à développer une mesure de liquidité adaptée à la réalité des PME en croissance (PMEC), mesure testée sur un échantillon longitudinal de 49 entreprises manufacturières québécoises présentant une information financière sur cinq années entre les périodes 1999 et 2006. Une position assez consensuelle identifie la liquidité comme étant constituée des espèces et quasi-espèces majorées de la capacité non utilisée de la marge de crédit bancaire. Par contre, les indicateurs recensés sont souvent incomplets sans donner une mesure précise du niveau de liquidité nécessaire à la capacité de s’acquitter d’un engagement financier, et ce, particulièrement chez les PMEC. Le choix d’un indicateur de liquidité moins exhaustif dans la prise de décision financière risque d’induire en erreur le gestionnaire financier dans l’estimation des liquidités futures, ce qui peut alors mettre en péril l’entreprise. Un indicateur valide constitue alors un enjeu primordial pour les propriétaires-dirigeants de ces entreprises qui désirent s’assurer un développement des affaires harmonieux sans frein ou ralentissement causé par un manque de liquidité. Une analyse de corrélation et des analyses de régression simples et multiples effectuées sur l’échantillon révèlent que la mesure développée, soit le ratio du stock de liquidité (RSL), constitue le meilleur estimateur de la liquidité future des PMEC. Les coefficients de détermination fluctuent entre 47 % et 75 % lorsque le RSL est estimé par le stock de liquidité et les flux de liquidité. Les caractéristiques de l’échantillon ainsi que le faible nombre d’entreprises recueillies ne permettent pas une généralisation de ces résultats à une population de PMEC. La mesure a été constituée dans un souci d’exhaustivité, et s’applique concrètement à la réalité de toute PMEC qui détient une marge de crédit bancaire.
EN:
The principal objective in this paper is to develop a liquidity measure adapted to the growth of small and medium sized enterprises (GSMEs), tested on a longitudinal panel of 49 GSMEs in the Canadian manufacturing sector over the period 1999 to 2006. Liquidity in term of financial slack is conceived as a joint condition of high cash and near-cash augmented with unused debt capacity and with the cash inflows and outflows, which are added to or subtracted from its total. As far as the liquidity component is concerned, stock and flow proxies have been variously used in the financial literacy. But theses proxies may be incomplete ; they cannot be good indicators of the business’ capacity to meet a payment particularly for the GSMEs. The choice of an incomplete proxy may induce the financial manager to wrong decisions. The effect can conduct the business to fail its payments and, ultimately, lead it to bankruptcy. A good proxy is a primary concern for the secure development of small or medium sized businesses. Different tests of correlation and regression analysis indicate that the LSI (Liquidity Stock Index) developed in this article represents the best measure of the future liquidity level of GSMEs. The tests for three years revealed that LSI squares between 47 % and 75 % when liquidity level is provided by stock and flow proxies. The characteristics of the sample and the limited number of observations do not permit a generalization for the entire population of GSMEs Canadian manufacturing businesses. The development of the LSI aims to create an exhaustive measure that can be used in practical issues by the firm’s financial managers.
ES:
El objetivo principal de este artículo consiste en el desarrollo de una medida de liquidez adaptada a la realidad de las PyMEs en crecimiento, medida probada en una muestra longitudinal de 49 empresas de manufactura en Quebec, presentando una información financiera sobre un periodo de 5 años entre 1999 y 2006. Una posición algo consensual identifica la liquidez como estando constituida de efectivo y equivalentes de efectivo aumentada de la capacidad inutilizada de la línea de crédito bancario. Sin embargo, los indicadores identificados son a menudo incompletos, sin dar una medida precisa del nivel de la liquidez necesaria para la capacidad de cumplir un compromiso financiero y esto, particularmente en las PyMEs. La elección de un indicador de liquidez menos amplio en la toma de decisiones financieras es susceptible de engañar al gerente de finanzas en la estimación de los flujos de efectivo futuros, lo que puede poner en peligro la empresa. Un indicador válido es entonces una cuestión primordial para los propietarios dirigentes de estas empresas que desean asegurar un desarrollo armonioso de negocios sin freno o disminución causado por la falta de liquidez. Un análisis de correlación y unos análisis de regresión simple y múltiples efectuados sobre la muestra revelan que la medida desarrollada, sea el indicador IEL (Indicador de Existencia en Liquidez) constituye la mejor estimación para la liquidez futura de las PyMEs. Los coeficientes de determinación varían entre 47 % y 75 % cuando el IEL se estima por la existencia en liquidez y los flujos de liquidez. Las características de la muestra y el bajo número de empresas reunidas no permiten una generalización de estos resultados para una población de PyMEs en crecimiento. La medida fue constituida con un cuidado de exhaustividad y se aplica concretamente a la realidad de toda PyME en crecimiento que tenga una línea de crédito bancario.
DE:
Das Hauptziel der vorliegenden Arbeit ist die Entwicklung einer angepassten Liquiditäts-Kennzahl für wachstumsorientierte KMU. Die Kennzahl wurde anhand von Längsschnittdaten (fünf Geschäftsberichte aus den Jahren 1999 bis 2006) bei 49 Gewerbebetrieben aus Québec getestet. Allgemein wird die Liquidität als die Summe von (Quasi-) Bargeldbeständen sowie der verfügbaren Kreditlimite definiert. Die erhobenen Kennzahlen erweisen sich gerade bei wachstumsorientierten KMU als unvollständig, weil sie keine Angaben zur Fähigkeit machen, in welcher Höhe finanzielle Engagements eingegangen werden können. Entscheidungen auf Basis unvollständiger Liquiditätskennzahlen können den Fortbestand des Unternehmens gefährden. Die Entwicklung einer angepassten Kennzahl ist daher ein zentrales Thema bei KMU, um eine harmonische Geschäftsentwicklung ohne Unterbrüche durch Liquiditätsengpässe zu erreichen. Korrelations- und Regressionsanalysen ergaben, dass die entwickelte Kennzahl SLR (Stock-Liquidity-Ratio) die besten Voraussagen zum benötigten Liquiditätsbestand von wachsenden KMU ermöglichen. Die Koeffizienten der SLR liegen bei einer Gegenüberstellung von Liquiditätsbestand und -fluss zwischen 47 % und 75 %. Aufgrund der kleinen Stichprobe ist eine Generalisierung auf sämtliche Wachstumsbetriebe unter den KMU nicht angebracht, eine Anwendung für Unternehmen mit einer Kreditlimite scheint allerdings angebracht.
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Relations entre les objectifs de l’entrepreneur, les pratiques d’affaires et la gestion de l’actif à court terme
Ouafa Sakka and Moujib Bahri
pp. 79–101
AbstractFR:
La gestion de l’actif à court terme demeure, pour les PME, subtile et délicate étant donné son influence sur les liquidités de l’entreprise. La question de savoir quelles sont les meilleures pratiques d’affaires en matière de gestion à court terme demeure non résolue dans la littérature financière. L’une des explications est peut-être le fait que les chercheurs ont traité toutes les PME sur un même plan, sans tenir compte de l’influence des objectifs du propriétaire-dirigeant sur le choix des pratiques adoptées dans l’entreprise pour assurer une bonne gestion de l’actif à court terme. C’est cette relation que nous avons explorée dans cette recherche qui, à notre connaissance, est l’une des premières à étudier empiriquement les relations entre les objectifs de l’entrepreneur, les pratiques d’affaires (PA) implantées dans l’entreprise et l’efficacité dans la gestion de l’actif à court terme. Une étude empirique réalisée sur 108 PME canadiennes avec la méthode PLS montre l’efficacité discutable de certaines pratiques de gestion à court terme lorsqu’on tente d’établir leur influence directe sur les délais de détention des stocks ou de recouvrement des comptes clients. La prise en compte des objectifs du propriétaire-dirigeant et de certaines pratiques de gestion liées à la production et à la commercialisation met en évidence des résultats plus convaincants démontrant que certaines pratiques ne procurent pas toujours des effets directs aux endroits précis auxquels elles se rattachent, mais peuvent avoir des effets sur des plans plus globaux de la performance.
EN:
Current assets’ management is a subtle and delicate task for SMEs given its impact on the company’s cash level. What are the best practices of short-term management for SMEs remains an unresolved issue in the financial literature. One explanation may be that existing researches have not taken into account the influence that owner-manager’s objectives may have on the choice of the practices adopted in the company to ensure proper management of current assets. We explored this latter relationship in this article, which is, to our knowledge, one of the first researches to empirically study the relationship among the objectives of the entrepreneur, the business practices (BP) based in the the company and the effectiveness in managing the current assets. An empirical study of 108 Canadian SMEs with the PLS method shows the mitigated role of some short-term management business practices when trying to examine their direct influence on the inventory turnover and the accounts receivable turnover. Taking into account the objectives of the owner-manager and some BP related to production and marketing can highlight more convincing results showing that certain BP do not provide direct effects in the areas to which they are related but may produce effects at higher performance levels.
ES:
La gestión de los activos actuales es una tarea sutil y delicada para las PyMEs, dado su impacto en el nivel de caja de la empresa. La cuestión sobre cuáles son las mejores prácticas de gestión a corto plazo para las PyMEs sigue siendo un problema no resuelto en la literatura financiera. Una explicación para eso podría ser que las investigaciones actuales no han llevado en cuenta la influencia que los objetivos del gerente propietario pueden tener en la elección de las prácticas adoptadas en la empresa para garantizar la correcta gestión de los activos actuales. Hemos explorado esta última relación en este artículo, que es, a nuestro entender, una de las primeras investigaciones para estudiar empíricamente la relación entre los objetivos del emprendedor, las prácticas de negocio (PN) fundamentadas en la empresa y su eficacia en la gestión del los activos corrientes. Un estudio empírico de 108 PyMEs canadienses con el método PLS muestra el rol mitigador de algunas prácticas de gestión de negocios a corto plazo cuando se trata de examinar su influencia directa en la rotación de inventarios y la rotación de cuentas por cobrar. Teniendo en cuenta los objetivos del propietario-gerente y otros PN relacionados con la producción y la comercialización pueden resaltar los resultados convincentes que dan cuenta de que BP no tienen efectos directos en las áreas a las que se referían, pero pueden producir efectos en los niveles de mayor rendimiento.
DE:
Die Bewirtschaftung des Umlaufvermögens bleibt für KMU, angesichts der möglichen Auswirkungen auf die Liquidität des Unternehmens, eine heikle Angelegenheit. Die massgebliche Finanzliteratur äussert sich dazu nur ungenügend. Ein Grund mag sein, dass die Forschung kleine und mittlere Unternehmen als homogen betrachtet hat und die Ziele und Vorstellungen des Eigentümers und Geschäftsführers hinsichtlich der Bewirtschaftung des Umlaufvermögens unbeachtet liess. In dieser erstmalig betrachteten Beziehung zwischen den Zielen des Unternehmers, den Geschäftspraktiken sowie der Bewirtschaftung des Umlaufvermögens liegt der massgebliche Beitrag des Artikels. Eine empirische Studie bei 109 kanadischen KMU und eine Analyse der Daten anhand der PLS-Methode zeigt einen abgeschwächten Einfluss gewisser kurzfristiger Geschäftspraktiken auf den Lagerumschlag und das Inkasso der Debitoren. Unter Berücksichtigung der Zielsetzungen des Unternehmers sowie einzelner Produktions- und Vertriebspraktiken werden weitere Resultate erzielt : Gewisse Geschäftspraktiken haben nicht zwingend einen positiven Einfluss auf die anvisierten Bereiche, wohl aber auf die globale Leistung des Unternehmens.
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Le coût du capital entrepreneurial
Cécile Carpentier and Jean-Marc Suret
pp. 103–136
AbstractFR:
Le coût du financement par les fonds propres (coût du capital) est un élément essentiel de l’évaluation de l’entreprise, mais aussi des opérations de financement et de l’analyse des projets. Toutefois, estimer le coût du capital entrepreneurial est un exercice extrêmement difficile. Les modèles classiques de la finance, adaptés aux grandes entreprises, ne peuvent pas s’appliquer dans ce cadre particulier. Les données de marché, essentielles aux estimations, sont inexistantes. Nous présentons, illustrons et critiquons les principales méthodes proposées en la matière. Nous proposons par ailleurs la seule estimation récente des primes de taille applicable à des entreprises de très faible capitalisation. Ni les pratiques ni les modèles théoriques ne fournissent actuellement de solution satisfaisante au problème de l’estimation du coût du capital entrepreneurial. Nous suggérons donc plusieurs avenues de recherche visant à mieux comprendre et estimer ce coût.
EN:
The equity cost of capital is crucial to business valuation, financing operations and project analyses, yet assessing this cost is very difficult. Classic financial models fit large firms well, but are not applicable to this context. Market data, which are pivotal to the estimates, are lacking. We present, illustrate and discuss the main methods proposed to assess the entrepreneurial equity cost. We also propose the only recent size premium estimates adapted to firms with very small market capitalization. Currently, neither practices nor the theoretical models solve the entrepreneurial equity cost measurement problem adequately. We therefore suggest research avenues to better understand and estimate this cost.
ES:
El costo del capital propio es una parte esencial de la evaluación de la empresa, pero también de las operaciones de financiación y el análisis de los proyectos. Sin embargo, evaluar el costo del capital empresarial es muy complicado. Los modelos clásicos en finanzas, adaptados para las grandes empresas, no pueden aplicarse a este contexto particular. Los datos de mercado, esenciales para las estimaciones, no existen. Presentamos, ilustramos y criticamos los principales métodos propuestos en este campo. Proponemos además la única estimación reciente de las primas de tamaño aplicable a empresas de capitalización muy baja. Las prácticas y los modelos teóricos actuales no brindan soluciones convenientes al problema de la estimación del costo del capital empresarial. Por lo tanto, recomendamos varias opciones de exploración orientadas a comprender y estimar mejor dicho costo.
DE:
Die Eigenkapitalkosten sind ein wesentliches Element zur Bewertung von Unternehmen und von Projekten. Die Bewertung der Kapitalkosten bei Unternehmensgründungen hingegen ist als extrem schwierig zu bezeichnen. Klassische Finanzierungsmodelle, gedacht für Grossunternehmen, eigenen sich nicht für den speziellen unternehmerischen Kontext. Marktdaten, essentiell zur Bewertung, sind schlicht nicht verfügbar. Wir präsentieren, illustrieren und kritisieren die bedeutendsten Bewertungsansätze. Weder die gängigen Praktiken noch theoretische Modelle bieten eine befriedigende Lösung für die Bewertung von unternehmerischem Kapital. Wir schlagen daher verschiedene Forschungsperspektiven vor, um die damit verbundenen Probleme besser zu verstehen.
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Théories financières et endettement des PME en France : une analyse en panel
Philippe Adair and Mohamed Adaskou
pp. 137–171
AbstractFR:
Nous présentons les hypothèses relatives aux deux principales théories financières de la structure d’endettement des PME — compromis et financement hiérarchique — en mettant l’accent sur les imperfections du financement : fiscalité, coûts d’agence et asymétrie d’information. Nous testons ces hypothèses, la variable expliquée étant le taux d’endettement total, grâce à un modèle linéaire de données de panel, sur un échantillon de 1 520 PME françaises observées durant la période 2000-2004. Selon nos résultats, à l’exception des garanties qui conditionnent l’accès au crédit, la théorie du compromis est infirmée au regard de la relation entre l’endettement et la taille ainsi que l’âge des PME ; la relation entre l’endettement et le taux d’investissement ainsi que le crédit interentreprises confirme la théorie du financement hiérarchique.
EN:
We present the assumptions for two main theories of the financial structure of SMEs debt financing, i.e. tradeoff theory and pecking order theory ; with a focus on the imperfections of funding : taxation, agency costs and asymmetric information. We test these assumptions, the dependent variable being the total debt ratio, thanks to a linear panel data model applied upon a sample of 1520 French SMEs over 2000-2004. According to our results, except for the guarantees upon which access to credit is granted, tradeoff theory is reversed with respect to the relationship between debt, and the size and age of SMEs, whereas the relationship between debt and the investment rate, and trade credit support the pecking order theory.
ES:
Se presentan los supuestos para los dos principales teorías sobre la estructura de la deuda financiera de las PyMEs, endeudamiento óptimo y financiación jerárquica – con especial atención a las imperfecciones del financiamiento : impuestos, costes de agencia y la información asimétrica. Ponemos a prueba estas hipótesis, la variable dependiente es la ratio de deuda total, gracias a un modelo lineal con datos de panel, una muestra de 1.520 pymes francesas observadas en el período 2000-2004. Según nuestros resultados, a excepción de las garantías sobre los cuales se concede el acceso al crédito, la teoría del endeudamiento óptimo se invierte con respecto a la relación entre la deuda y el tamaño y edad de las PyMEs, mientras que la relación entre la deuda y la tasa de inversión y el crédito comercial apoyan la teoría de la financiación jerárquica.
DE:
In Anlehnung an die zwei massgeblichen Theorien zur Finanzierung von KMU – Kompromiss und hierarchische Finanzierung – präsentieren wir die Hypothesen in Bezug auf die Unvollkommenheit der Finanzierung : Steuern, Agenturkosten und asymmetrische Information. Die Hypothesen mit der Schuldenquote werden anhand von Paneldaten aus den Jahren 2000 bis 2004 von 1520 französischen KMU mittels eines linearen Modelles getestet. Mit Ausnahme von Garantien, die den Zugang zu Krediten ermöglichen, zeigen die Resultate auf, dass die Kompromisstheorie die Beziehung zwischen Verschuldung und der Grösse sowie des Alters der KMU entkräften. Die Beziehung zwischen Verschuldung, Investitionsquote sowie zwischenbetrieblichen Krediten bestätigen die Theorie der hierarchischen Finanzierung.
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L’entrepreneur et le banquier : la première impression et ses conséquences sur la décision de financer
Stéphane Foliard
pp. 173–197
AbstractFR:
Le premier entretien avec un conseiller financier est le point de départ d’une relation à long terme et une étape incontournable pour tous les créateurs de très petite entreprise. Il doit leur permettre de trouver les financements qui leur font défaut et ainsi pouvoir démarrer une nouvelle activité dans de bonnes conditions. Pour le conseiller, l’entretien est un moment privilégié pour vendre des produits de banque et d’assurance qui font partie des objectifs qu’il se doit d’atteindre. Cependant, financer un créateur est l’activité la plus risquée pour les banques commerciales. Dans un cadre contraignant destiné à encadrer son travail, le conseiller doit être capable de discerner les bons dossiers des mauvais. Ne disposant que de peu d’informations concrètes sur lesquelles bâtir sa décision, le conseiller va rechercher dans l’entretien tous les éléments, y compris les plus subjectifs, de nature à le renseigner sur la capacité de son interlocuteur à tenir ses engagements et à rembourser les crédits contractés. Après avoir précisé les relations entre la banque, le banquier et l’entrepreneur, le tout formant le contexte de l’entretien, nous retraçons le processus particulier de cette prise de décision risquée en montrant les conséquences de l’utilisation par les conseillers d’heuristiques simplificatrices de la réalité complexe. Nous montrons que la première impression est souvent déterminante avec peu de réversibilité et qu’elle peut conduire le conseiller à ne pas financer des projets pourtant économiquement viables. La portée managériale de ce travail est de mettre en évidence la nécessité pour les entrepreneurs de mieux préparer l’entretien avec la banque, afin d’améliorer leurs chances d’être financés et de pouvoir ainsi démarrer leur activité dans de bonnes conditions.
EN:
The first meeting with a bank manager is the starting point of a very long term relationship and an essential step for any very small business entrepreneur. It should enable him to identify the amount of funding he needs, and to start on his new venture in the right conditions. This meeting is also a good opportunity for the bank manager to sell banking products and insurance, which are parts of the objectives he has to meet. However, granting a loan to a new entrepreneur is a very risky business for any commercial bank. The bank manager must follow strict guidelines and must be able to identify the good from the bad files. To do so, he can only rely on very little concrete elements and he must try and find out during the interview all the information he can – including subjective one – in order to decide whether the entrepreneur is likely to keep his commitments and repay the loan. After clarifying the relationship between the bank, the bank manager and the entrepreneur, and the context of the interview, we are following the decision process which unfolds during this particularly difficult decision-making time and we are showing how the use of heuristic methods by bankers actually simplifies the complex reality. We demonstrate that first impression is often decisive and is very rarely changed, which can lead the bank manager to reject economically viable projects. The managerial aspect of this work is to highlight the need for entrepreneurs to better prepare for the interview with the bank if they want to improve their chances of being funded and to start their business in the best conditions.
ES:
La primera entrevista con un asesor financiero es el punto de partida de una relación a largo plazo y una fase ineludible para todos los creadores de muy pequeñas empresas. Debe permitirles encontrar la financiación que les falta y poder así emprender una nueva actividad en buenas condiciones. Para el asesor financiero, la entrevista es un momento privilegiado para vender productos de banco y de seguro por los cuales está objetivado. Sin embargo, financiar un creador es la actividad más arriesgada para los bancos comerciales. En un ámbito exigente y apremiante destinado a enmarcar su trabajo, el asesor debe ser capaz de discernir los buenos dosieres de los malos. Como dispone de pocas informaciones concretas para concebir su decisión, el asesor va a buscar en la entrevista todos los elementos, hasta los más subjetivos, inclinados a informarlo en la capacidad de su interlocutor en cumplir sus compromisos y rembolsar los créditos contraídos. Una vez especificadas las relaciones entre el banco, el asesor financiero y el empresario, el todo formando el contexto de la entrevista, reconstituimos el proceso peculiar de esta toma de decisión arriesgada poniendo de relieve las consecuencias de la utilización por los asesores de heurísticas simplificadoras de la realidad compleja. Mostramos que la primera impresión es a menudo determinante con poca reversibilidad y puede llevar el asesor a no financiar proyectos por lo tanto económicamente viables. El alcance práctico de este trabajo es poner de manifiesto la necesidad para los empresarios de mejorar la entrevista con el banco a fin de aumentar las posibilidades de obtener el financiamiento y poder así emprender su actividad en buenas condiciones.
DE:
Das erste Gespräch mit einem Finanzberater ist der Ausgangspunkt für eine langfristige Beziehung und ein Muss für alle Gründer von Kleinstunternehmen. Ziel dabei muss sein, die nötige Finanzierung zu sichern, um in den bestmöglichen Bedingungen eine neue unternehmerische Aktivität zu starten. Der Finanzberater auf der anderen Seite kann angepasste Bank- und Versicherungsprodukte anpreisen. Die Finanzierung von Kleinstunternehmen allerdings stellt ein sehr riskantes Unterfangen für Geschäftsbanken dar. Die guten von den schlechten Dossiers zu trennen ist Aufgabe des Beraters. Ohne sich auf bestehende Geschäftsdaten stützen zu können, benötigt der Berater sämtliche Elemente aus dem Gespräch − auch sehr subjektive Einschätzungen − um die Fähigkeiten des Unternehmers zur Rückzahlung des Kredites einschätzen zu können. Nach der Definition der Beziehung zwischen der Bank, dem Berater und dem Unternehmer wird der Entscheidungsfindungsprozess auf skizziert und die Bedeutung von Heuristiken dargestellt. Der erste Eindruck, den der Berater vom Unternehmer gewinnt, erweist sich oft als entscheidend. Die Umkehrbarkeit ist gering, so dass mitunter auch wirtschaftlich lebensfähige Projekte nicht finanziert werden. Der praktische Beitrag vorliegender Arbeit besteht in der Erkenntnis, dass sich Unternehmer besser auf das erste Gespräch mit dem Finanzberater vorbereiten sollten.
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Le suivi des investissements par les sociétés de capital-risque : proposition d’un cadre méthodologique
Théophile Serge Nomo
pp. 199–230
AbstractFR:
La recherche explore le suivi des investissements réalisés par les sociétés de capital-risque (SCR) dans le secteur traditionnel ou manufacturier au Québec. Elle porte sur l’étape postinvestissement analysée sous un angle organisationnel. Pour ce faire, nous avons procédé à une étude de cinq cas de partenariat entre les SCR et les PME. Les données ont été obtenues par l’intermédiaire d’entrevues plutôt que par sondages, comme la plupart des études relatives à l’industrie du capital-risque. Les résultats établissent trois processus de suivi : le processus d’exécution, le processus de préparation, et le processus de surveillance et analyse. Les résultats indiquent également que le suivi est adapté selon plusieurs facteurs tels que le profil biographique et stratégique de l’entrepreneur, la qualité de l’équipe de direction, le type de sociétés de capital-risque, la qualité de la dynamique relationnelle entre l’entrepreneur et le professionnel de la SCR, le type de véhicule de financement, la nature et le niveau des écarts entre les prévisions et les réalisations. Un modèle de suivi est proposé et des pistes de recherche futures sont suggérées.
EN:
This study investigates post-investment monitoring by venture capitalists (VCs) in the manufacturing sector in Quebec. It concerns the post-investment stage and is analyzed using an organizational angle. A study of five partnerships between (VCs) and SMEs (small and medium-sized entreprises) was conducted. As with most studies relating to the venture capital industry, the data was obtained through means of interviews rather than by polls. The results identify three follow-up processes : the process of execution, preparation, and supervision and analysis. The results also show that the follow-up is adapted according to several factors which include : the entrepreneur’s biographical profile and strategy ; quality of the management team, type of venture capital company ; the quality of the dynamics between the entrepreneur and the VCs, type of financing, and the nature and level of the differences between forecasts and actual results. A post-investment monitoring model is proposed and future research projects are suggested.
ES:
La investigación examina el seguimiento de las inversiones realizadas por las sociedades de capital de riesgo” (SCR) en el sector tradicional o manufacturero en Quebec. Se sustenta en la etapa post-inversión que se analiza desde una perspectiva organizacional. Para tal efecto, hemos procedido a un estudio de cinco casos de asociación entre las SCR y las PyMEs. Como en la mayoría de los estudios relativos a la industria del capital de riesgo, los datos se han obtenidomás por medio de entrevistas que pormedio de sondeos. Los resultados identifican tres procesos de seguimiento : el proceso de ejecución, el proceso de preparación y el proceso des supervisión y análisis. Los resultados igualmente muestran que el seguimiento se adapta de acuerdo a diversos factores como el perfil biográfico y estratégico del empresario, la calidad del equipo de dirección, el tipo se sociedades de capital de riesgo (SCR), la calidad de la dinámica relacional entre el empresario y el especialista de la SCR, el tipo de instrumento financiero, la naturaleza y el grado de separación entre las previsiones y las realizaciones. Se propone un modelo de seguimiento y se sugerirán futras pistas de investigación.
DE:
Die vorliegende Forschungsarbeit befasst sich mit den Investitionen von Risikokapitalgesellschaften in traditionelle Industrien oder Gewerbebetriebe in Québec. Im Besonderen wird die Phase nach dem Investment und die daraus resultierenden organisatorischen Auswirkungen betrachtet. Dies geschieht anhand von fünf Fallstudien. Die erhobenen Daten basieren auf Interviews, wie es in diesem Kontext üblich ist. Die Resultate bringen drei unterschiedliche Prozesse hervor : Umsetzungsprozess, Vorbereitungsprozess sowie einen Analyse- und Überwachungsprozess. Die Ergebnisse zeigen auch auf, dass die Betreuung aufgrund verschiedener Faktoren, z. B. Profil und strategische Ausrichtung des Unternehmers, Qualität des Führungsteams, Art der Risikokapitalgesellschaft, Qualität und Dynamik zwischen dem Unternehmer und dem Verantwortlichen der Risikokapitalgesellschaft, Finanzierungsart sowie Niveau der Differenz zwischen projektieren und realisierten Umsätzen, abhängt. Darauf aufbauend wird ein Betreuungsmodell präsentiert und weitere Forschungsperspektiven aufgezeigt.
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Quel enseignement de la finance entrepreneuriale ? : une proposition pragmatique
Jean-Louis Paré and Frédéric Demerens
pp. 231–254
AbstractFR:
Les besoins et modalités de financement des firmes innovantes ou à forte croissance ont donné naissance ces dernières années à un champ théorique et professionnel nouveau : la finance entrepreneuriale. Cet article propose, d’une part, de relever les particularités de ce champ relativement aux autres champs de la finance et, d’autre part, de présenter l’ancrage théorique et pratique et les enjeux pédagogiques permettant de bâtir une formation en finance entrepreneuriale. La concrétisation de ces réflexions a conduit à l’élaboration d’un programme mastère spécialisé qui illustre, en dernière partie, le propos. Nous espérons que cet article contribuera au développement des formations en finance entrepreneuriale qui, par les exigences économiques actuelles, devraient être amenées à se répandre tant en France qu’à l’international.
EN:
Needs and modes for financing innovative or high-growth firms have given rise in recent years to a new professional and theoretical field : entrepreneurial finance. First, this article identifies and compares the characteristics of this field with those of other fields of finance. Second, we present the theoretical and practical foundations and the educational challenges of building a training program dedicated to entrepreneurial finance. The implementation of these ideas led to the development of a Specialized Masters program that encompasses this proposition. We hope that this article will contribute to the development of training programs in entrepreneurial finance, which should proliferate in France and abroad because of the current economic pressures and requirements.
ES:
En los últimos años, las necesidades y modalidades de financiamiento de las firmas innovantes o que tienen un crecimiento fuerte han dado nacimiento a un nuevo campo teórico y profesional : Las finanzas del emprendimiento. Este artículo propone, por una parte, identificar las particularidades de este campo con respecto a las otras áreas de las finanzas y, por otra parte, presentar las implicaciones teóricas y prácticas y lo que está en juego en el momento de concebir una formación dedicada a las finanzas del emprendimiento. La concreción de estas reflexiones ha conducido a la creación de un programa de Master especializado que ilustra, al final, nuestro propósito. Esperamos que el artículo contribuirá al desarrollo de las formaciones en torno a las finanzas del emprendimiento que, tomando en cuenta las exigencias económicas actuales, deberían difundirse tanto en Francia como en el extranjero.
DE:
Die steigende Bedeutung der Bedürfnisse und die Modalitäten für die Finanzierung innovativer und wachstumsorientierter Unternehmen hat in den letzten Jahren ein neues, theoretisches wie praktisches, Betätigungsfeld hervorgebracht : « Entrepreneurial Finance ». Einerseits grenzt die vorliegende Veröffentlichung die Eigenheiten von « Entrepreneurial Finance » zu anderen Finanzbereichen ab. Andererseits werden die theoretische und praktische Verankerung sowie die pädagogischen Herausforderungen bei der Entwicklung einer Lerneinheit zur Thematik dargestellt. Letzteres hat zur Bildung eines Masterprogrammes mit Schwerpunkt « Entrepreneurial Finance » geführt. Mit unserem Artikel leisten wir einen Beitrag zu Entwicklung der Domäne, in Frankreich wie international.
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La recherche en finance entrepreneuriale : critique sur l’état actuel des connaissances et proposition d’un nouveau cadre de réflexion
Josée St-Pierre and Nazik Fadil
pp. 255–300
AbstractFR:
La finance entrepreneuriale est un domaine de recherche qui se voulait émergent il y a près de trente ans et pour lequel certains chercheurs de renom ont proposé des agendas de recherche spécifiques et stimulants. Or le recensement de plusieurs centaines d’articles publiés révèle que les auteurs ont centré leur attention sur des questions de recherche traditionnelles, laissant souvent de côté les préconisations des experts qui recommandaient notamment d’inclure l’entrepreneur dans les travaux et d’emprunter à la littérature en entrepreneuriat des méthodes et théories pouvant aider à mieux comprendre les questions financières des PME. L’objet de cet article est de faire un survol des travaux réalisés au cours des quinze dernières années en regard des besoins de connaissances spécifiques permettant de favoriser la création et l’émancipation des PME, grâce, notamment, à un financement adéquat. À la vue de ce qui nous semble être un écart entre les connaissances disponibles et celles qui seraient souhaitables selon l’OCDE, et en nous situant dans un contexte de modification de l’environnement d’affaires mondial, nous proposons aux chercheurs intéressés à contribuer au domaine de la finance entrepreneuriale quelques pistes de recherche pour les travaux futurs.
EN:
Entrepreneurial finance is an area of research that would emerge almost 30 years ago and for which some leading researchers have proposed a research agendas with specific and challenging avenues. However, one can see from the census of hundreds of articles published, that the authors focused their attention on traditional questions of research often leaving aside the recommendations of experts who suggest in particular to include the entrepreneur in their work and also, to borrow from the literature in entrepreneurship theories and methods that can help better understand the financial issues of SMEs. The purpose of this paper is to discuss the work done over the last 15 years compared to the needs of specific knowledge in order to promote the creation and emancipation of SMEs, specifically through adequate funding. At the sight of what seems to be a gap between available knowledge and those that are desirable according to the OECD, and considering the context of change in the global business environment, we propose to researchers interested in contributing to the field of entrepreneurial finance, some research avenues for future work.
ES:
La finanza empresarial es un ámbito de investigación que afirmaba estar emergente hace casi treinta años y para el cual ciertos investigadores reputados propusieron varios programas de investigación específicas y estimulantes. Ahora bien, según el inventario de varios cientos artículos publicados, podemos hacer constar que los autores han focalizado su atención sobre cuestiones de investigación tradicionales, dejando frecuentemente a un lado las preconizaciones de los expertos quienes recomendaban incluir especialmente el empresario en los estudios y también, extraer de las ciencias empresariales los métodos y teorías permitiendo mejorar la comprensión de las cuestiones financieras de la PyMEs. Este artículo tiene por objeto la comparación de los estudios hechos desde hace quince años con las necesidades de conocimientos específicos propiciando la creación y la emancipación de las PyMEs gracias, particularmente, a un financiamiento adecuado. Porque nos parece que existe una diferencia entre los conocimientos a la disposición y ésos que estarían deseables según la OCDE y situándonos en un contexto de modificación del entorno mundial para los negocios, proponemos a las investigadores interesados en contribuir al ámbito de la finanza empresarial, unos senderos de investigación.
DE:
Seit der Wahrnehmung des Bereiches « Entrepreneurial Finance » vor rund 30 Jahren haben zahlreiche renommierte Wissenschaftler ihren Beitrag zur Forschungsagenda geleistet. Aus einer umfangreichen Literaturanalyse geht jedoch hervor, dass traditionelle Forschungsfragen die Veröffentlichungen dominieren und dass Empfehlungen von Experten, wonach Unternehmer sowie Methoden und Theorien der Entrepreneurship-Forschung einbezogen werden sollten, weitgehend unberücksichtigt bleiben. Im vorliegenden Artikel werden die finanzwirtschaftlich relevanten Fähigkeiten − wie sie in den Publikationen der letzten 15 Jahre identifiziert wurden − anhand ihres Beitrages zur Schaffung und Stärkung von KMU diskutiert. Auf der Basis der festgestellten Diskrepanz zwischen vorhandenen und wünschbaren Fähigkeiten (aufgrund der OECD) sowie den sich verändernden gesamtwirtschaftlichen Rahmenbedingungen, empfehlen wir einige Forschungsperspektiven im Bereich der « Entrepreneurial Finance ».
Comptes rendus
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Sous la direction de Sophie Boutillier, L’artisanat et la dynamique de RÉSEAUX, Paris, L’Harmattan, série Économie et innovation, coll. « L’Esprit économique », 2011, 254 p.
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Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis , L’entrepreneur, force vive du capitalisme, Nice, Éditions Bénévent, 2010, 145 p.
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Alexandre Mallard, Petit dans le marché. Une sociologie de la Très Petite Entreprise, Paris, Presses des MINES, 2011, 264 p.