Documents repérés

  1. 101.

    Article publié dans Intermédialités (savante, fonds Érudit)

    Numéro 28-29, 2016-2017

    Année de diffusion : 2017

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    Dans quelle mesure les pratiques subsumées sous l'intraduisible notion de reenactment sont-elles susceptibles d'être rapportées à la notion de simulacre, à l'eidôlon, dont l'exclusion du champ de la connaissance a fondé avec Platon un nouvel ordre philosophique ? En passant par l'analyse d'une remise en jeu intermédiale de Laura d'Otto Preminger (1944) par David Lynch et Mark Frost dans la série Twin Peaks (1990-1991), il s'agit de montrer en quoi convergent deux relations : le rapport du refaire à l'oeuvre dite « originale » et l'opposition d'une ontologie du simulacre à l'épuration essentialiste du geste platonicien. En cela, l'aura de Laura suggère une observation selon laquelle les pratiques de reenactment rejouent, dans les domaines de l'art, le renversement de la hiérarchie platonicienne par la revalorisation du simulacre, telle qu'elle est apparue chez Nietzsche, Klossowski ou Deleuze.

  2. 102.

    Article publié dans Inter (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 127, 2017

    Année de diffusion : 2017

  3. 103.

    OUELLET TREMBLAY, LAURANCE

    ÉCRIRE LA PAROLE

    Autre publié dans Voix et Images (savante, fonds Érudit)

    Volume 43, Numéro 1, 2017

    Année de diffusion : 2018

  4. 105.

    Article publié dans Nuit blanche (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 81, 2000-2001

    Année de diffusion : 2010

  5. 106.

    Autre publié dans Horizons philosophiques (savante, fonds Érudit)

    Volume 8, Numéro 2, 1998

    Année de diffusion : 2009

  6. 107.

    Article publié dans Intermédialités (savante, fonds Érudit)

    Numéro 1, 2003

    Année de diffusion : 2011

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    La naissance du théâtre français, et particulièrement de la tragédie française, date des dernières années du XVIe siècle et des vingt premières années du XVIIe, au moment où émerge ce qu'on peut appeler la « modernité  ». Maintenant oublié, et recouvert par le mythe du classicisme français, ce « théâtre de l'échafaud » s'apparente au théâtre élisabéthain et à la comedia espagnole, aussi bien pour son esthétique générale que pour sa manière de représenter le sang, les crimes et les viols, par des actions spectaculaires. Les exemples d'Alexandre Hardy et de Nicolas-Chrestien des Croix, montrent ainsi que cette nouvelle tragédie entend mettre en scène des actions tragiques (sanglantes) en même temps qu'elle pose à un nouveau public et dans de nouveaux lieux, des questions philosophiques, politiques et religieuses, soulevées par les faits sanglants du temps, par les troubles qui ont saisi la France et par les récentes horreurs des guerres de Religion dont le public a nécessairement le souvenir. La loi, l'ordre, la nature humaine, la souveraineté, la légitimité, le Salut, sont les grands sujets dont la scène s'empare. Ce faisant, elle oblige les spectateurs à les voir, à en être saisis, mais aussi à les penser. Car si le théâtre veut intéresser son public, il doit le faire d'une part grâce à la représentation de transgressions et de contradictions en acte, d'autre part en plaçant l'assemblée des spectateurs face à des corps souffrants et dans une position où chacun devient une sorte de juge : un juge impuissant mais impliqué. La naissance de la modernité et la naissance du théâtre moderne apparaissent donc simultanément en Europe et célèbrent l'invention d'une nouvelle distance critique.

  7. 108.

    Asselin, Renée

    Index (1979-2000)

    Autre publié dans Horizons philosophiques (savante, fonds Érudit)

    Volume 10, Numéro 2, 2000

    Année de diffusion : 2009

  8. 109.

    Morin, Michel et Leroux, Georges

    À propos de Créer un monde

    Autre publié dans Horizons philosophiques (savante, fonds Érudit)

    Volume 11, Numéro 2, 2001

    Année de diffusion : 2009

  9. 110.

    Article publié dans Nuit blanche (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 47, 1992

    Année de diffusion : 2010