EN:

Captain William Francis was murdered in the land war in Canada in the War of 1812. Was he an innocent farmer murdered in his bed by American partisans as part of some larger military strategy or was his death more personal in nature? This article concludes that the murder was the result of personal antagonism between John Dickson, the murderer, and William Francis of many years duration newly exacerbated by the testimony given against a number of Dickson’s gang. This feud had repercussions in a number of actions during the war including the Sutherland Raid, the Port Rowan, Port Dover, and McCrae incidents, and the Battle of Nanticoke. This article shows that, for some, the war was an opportunity to settle personal scores.

FR:

Le capitaine William Francis a été assassiné durant la Guerre de 1812. Était-il un innocent tué par des partisans américains dans le cadre d’une stratégie militaire ou sa mort avait-elle été de nature plus personnelle? Dans cet article, nous conclurons que l’assassinat était le résultat d’une longue dispute entre William Francis et son assassin John Dickson, aggravée lorsque Francis avait témoigné contre certains membres de la bande de Dickson. Cette querelle a eu des répercussions sur plusieurs actions militaires durant la guerre, celles de Sutherland, de Port Dover, de Port Rowan et de McCrae, ainsi que la bataille de Nanticoke. La guerre présentait à certains l’opportunité de régler des comptes personnels.

EN:

Toronto Island, known as ‘the Island,’ has always been the city of Toronto’s most distinctive and beloved popular resort. From the earliest days of British rule in the late eighteenth century, the island was a mix of the planned and unplanned, and, despite various government interventions, remained a unique blend throughout the nineteenth century and beyond. One goal of this article is to trace the recreational history of the Island in the nineteenth century. A second goal will be to trace the growth of its parkland and its role in shaping and altering the resort. The conclusion suggests reasons for the island’s continuing success and then sets forth a few thoughts for dealing with special landscapes in an urban setting.

FR:

L’île de Toronto, surnommée tout simplement « l’île », a toujours été une destination distinctive et populaire pour les Torontois. Dès les premiers jours d’autorité britannique à la fin du XVIIIème siècle, l’île fut un mélange du planifié et de l’imprévu, et malgré plusieurs interventions du gouvernement, elle resta un amalgame singulier durant le XIXème siècle et au-delà. Dans un premier temps, nous tenterons de retracer l’histoire de l’île au cours du XIXème siècle en tant que destination récréative. Dans un deuxième temps, nous essayerons aussi de suivre la croissance des espaces verts de l’île et de l’impact de ces derniers sur son développement. Finalement, nous proposerons les raisons du succès continu de l’île et nous partagerons quelques réflexions sur la façon de traiter des paysages à caractère spécial en milieu urbain.

EN:

This article documents the origins of the armorial achievement, the arms and crest, adopted by Wellington County in 1860. It compares amateur and authoritative revisions of the blazon of this achievement, and considers the connection between imperial toponym and heraldic emblem, that is, between name and arms, for the first time positively identifying the designer as fledgling celebrated Canadian heraldist Edward Marion Chadwick (1840-1921).

FR:

Dans cet article, nous allons documenter les origines des armoiries, de l’écu et cimier, adopté par le comté de Wellington en 1860. Nous pourrons comparer les révisions amateures et officielles du blason de ces armoiries, et considérer la connexion entre toponyme impérial et emblème héraldique, c’est-à-dire, entre nom et écusson, qui permettra pour la première fois d’identifier le créateur comme le célèbre héraldiste canadien Edward Marion Chadwick (1840-1921).

EN:

In a test case that the attorney general of Ontario considered of province-wide importance, a small group of citizens in Thunder Bay, who had formed a burial cooperative, took on the province’s funeral industry in the courts in the early 1980s. The resulting judgement fundamentally changed how the industry operated in the province of Ontario.

FR:

Au début des années 1980, un cas de jurisprudence considéré d’importance provinciale par le procureur général de l’Ontario opposait un petit groupe de citoyens de Thunder Bay ayant formé une coopérative funéraire à l’industrie des salons funéraires. La décision de la cour a radicalement changé la manière dont fonctionne ce secteur dans la province.