EN :
Purpose: To assess barriers encountered by Deaf persons from Nairobi’s informal settlements, such as language, in obtaining information and treatment services related to HIV and AIDS.
Method: Upon completion of a literature review, consultation with Deaf Empowerment Kenya, two focus group discussions with Deaf community members, a quantitative questionnaire was designed and administered to 32 Deaf participants from Dandora, Haruma and Kayole.
Results: Although the results from the questionnaires represent a small sample of Deaf adults in Kenya, it offers important insight into the perspectives of Deaf persons in the context of HIV and AIDS. Future programming should continue to be offered in Kenyan Sign Language (KSL), the Deaf community’s primary language - whether through seminars with interpreters and Deaf lecturers, Voluntary Counseling and Testing (VCT) HIV testing and counseling in KSL, or a new innovation: educational videos with Deaf actors. Written materials should be complementary and not the means to an end, and supplemented with clear illustrations.
Conclusions: It is recommended that Deaf persons are empowered and involved in the development of learning materials to suit their unique needs, and create a sense of ownership of future education, treatment, care and support programs.
FR :
But : Examiner les obstacles rencontrés, par exemple ceux reliés à la communication, par les personnes Sourdes habitant les agglomérations précaires entourant Nairobi dans leur quête de services liés à l’information et au traitement du VIH et du sida.
Méthodologie : À la suite d’une recension des écrits et de la tenue d’une rencontre de consultation avec Deaf Empowerment Kenya, deux groupes de discussion composés de membres des communautés Sourdes locales ont eu lieu. Un questionnaire quantitatif a ensuite été conçu et administré à 32 personnes Sourdes des quartiers de Dandora, Haruma et Kayole.
Résultats : Malgré le petit nombre de personnes Sourdes ayant répondu au questionnaire, les données récoltées permettent de mieux comprendre leurs perceptions du VIH et du sida. Elles ont mentionné que la programmation des activités de sensibilisation devrait se poursuivre en langue des signes kényane, première langue de cette communauté Sourde. Les personnes Sourdes ont proposé la tenue de séminaires avec interprétariat simultané ou conférenciers Sourds, la promotion de programmes de conseil et de dépistage volontaire offerts en langue des signes kényane et l’emploi de vidéos éducatives mettant en vedette des personnes Sourdes. Elles ont finalement indiqué que la documentation écrite devait compléter les apprentissages réalisés lors des séminaires et du visionnement des vidéos ainsi que comprendre des illustrations : l’information écrite ne leur apparaissait pas être suffisante.
Conclusions : Il est recommandé d’impliquer et de faire participer les personnes Sourdes dans le cadre de l’élaboration du matériel pédagogique produit à leur intention, et ce, afin qu’il réponde davantage à leurs besoins particuliers. Une telle collaboration les amène à développer un sentiment d’appartenance face aux programmes d’éducation, de traitements, de soins et de soutien leur étant proposés.