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34.Plus d’information
RésuméAu cours de la dernière décennie, une des principales transformations dans la nature de la migration chinoise à Vancouver et au Canada en général tient au fait que la majorité des immigrants chinois au Canada viennent désormais de la Chine continentale. À Vancouver, les migrants de la Chine continentale constituent maintenant le groupe le plus important au sein de la communauté canado-chinoise. Le présent article explique les fondements historiques de ce changement et analyse les motifs de la migration chinoise continentale à Vancouver et en Colombie-Britannique. Il en ressort que la majorité des migrants récents proviennent de milieux bourgeois. La pauvreté, les liens familiaux et la dissidence politique ne sont plus les éléments moteurs de l'émigration. Au cours des années 1990 et 2000, les migrants de la Chine continentale ont cherché à améliorer leurs conditions de vie naturelles et sociales, autant au niveau familial qu'individuel. Les migrants potentiels à destination du Canada voient l'existence d'une importante collectivité chinoise à Vancouver comme une force d'attraction apportant aux nouveaux immigrants certaines commodités de la vie et des occasions d'emplois.
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35.Plus d’information
D'un côté, les progrès technologiques et leur adoption enthousiaste par les entités gouvernementales poussent les Canadiens vers un état dystopique, avec des fonctionnaires sympathiques remplacés par des machines. De l'autre, l'adoption de la technologie permet à l'État administratif canadien de se lancer avec confiance dans une utopie où la prise de décisions est exécutée à coût modique et engendre un fort impact. Je suggérerai dans cet article que la vérité actuelle se situe quelque part entre les extrêmes de la dystopie et de l'utopie. Dans l'administration publique fédérale, la technologie est déployée dans une variété de domaines, mais rarement, voire jamais, dans le but de remplacer la prise de décision humaine. En effet, la tendance est de s'appuyer sur la technologie pour améliorer les domaines de la politique publique sans pour autant décider des avantages, du statut, des licences, etc. Nous sommes loin jusqu'à présent d'outils d'apprentissage automatique sophistiqués qui passent au crible l'authenticité des mariages, les potentielles fraudes fiscales et la sûreté des installations nucléaires dangereuses. La réalité est plus terre à terre. Dans cet article, j'identifierai les utilisations des algorithmes et de l'apprentissage automatique dans l'administration publique fédérale au Canada. Dans la partie I, j'explique brièvement ma méthodologie et dans la partie II, j'identifie sept cas d'utilisation différents, que je décris à l'aide d'exemples représentatifs avant d'offrir quelques réflexions critiques.
Mots-clés : automated decision-making, public administration, artificial intelligence, machine learning, prise de décision automatisée, administration publique, intelligence artificielle, apprentissage automatique
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36.Plus d’information
Paris-Canada, publié de 1884 à 1909 à Paris par le commissaire du Canada, Hector Fabre, témoigne de l'ampleur et de la diversité des relations entre le Canada français et la France à la fin du XIXe siècle. Le Commissariat et son organe Paris-Canada ont été à la fois une vitrine du Canada en France, une porte d'entrée pour les artistes canadiens et un refuge qui leur a permis de se rencontrer et de développer des réseaux d'amitié, de soutien et d'influences dans la capitale française.
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40.Plus d’information
Les programmes d'infrastructures municipales du gouvernement fédéral illustrent l'évolution de la gouvernance multiniveau dans le contexte canadien car ils sollicitent un partage de responsabilités entre les trois ordres de gouvernement : fédéral, provincial et municipal. Dans le cadre de cette étude, nous nous intéressons à la portée de ces programmes sur la dynamique intergouvernementale dans une perspective tripartite. Notre analyse se veut un bilan historique des instruments de politiques publiques et des arrangements institutionnels en matière de dépenses en infrastructures. La première question de recherche porte sur la résilience de la gouvernance multiniveau : ces programmes ont-ils un caractère permanent ou pourraient-ils facilement être abolis selon la conjoncture politique ? La seconde a trait aux instruments de politiques publiques : quels sont les arrangements institutionnels et la forme des pactes intergouvernementaux mis en place pour permettre au gouvernement fédéral d'intervenir dans le secteur des infrastructures municipales ? Pour analyser les instruments, une typologie comprenant trois modèles de financement est développée.